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Vente de molosses: le chien aboie, la caravane passe…

29 mai 2016, 09:30

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Vente de molosses: le chien aboie, la caravane passe…

 

Une vingtaine de races de chiens figurent dans la catégorie des chiens «dangereux», selon une liste établie par l’Animal Welfare Act de 2013. Leur présence sur le territoire est donc illégale. Pourtant, des éleveurs les commercialisent sur le sol mauricien. Ils profitent d’une faille dans le système de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW).

La liste des chiens dangereux interdits sur le sol mauricien comprend: Alaskan Malamute, American Pitbull Terrier, American Staffordshire Terrier, Blue Nose Pitbull, Boerbull, Bullmastiff, Cane Corso, Dobermann, Dogo Argentino, Fila Brasileiro, Tosa du Japon, Kangal, Mâtin Napolitain, Presco Canario, Rhodesian Ridgeback, Staffordshire Terrier et Rottweiler.

Cependant six de ceux-là, l’Alaskan Malamute, l’American Staffordshire Terrier, le Staffordshire Terrier, le Doberman, le Cane Corso et le Rottweiler, sont bel et bien présents sur le territoire. Certains éleveurs procèdent même à des croisements entre ces chiens de race et les commercialisent clandestinement. Cela se fait surtout sur les réseaux sociaux où les chiots sont vendus entre  Rs 5 000 et Rs 40 000, dépendant de la race. Depuis que l’Animal Welfare Act est entrée en vigueur, certaines races de chiens comme l’American Staffordshire Terrier ou le Cane Corso se vendent à prix d’or.

Toutefois, le croisement de chiens de différentes races comporte certains dangers. Un dresseur de chiens travaillant dans le privé explique que cela peut engendrer un animal mentalement instable car il risque d’acquérir les «mauvais» gênes des parents (qui sont de différentes races).

La MSAW arrive difficilement à combattre ces activités illégales. Le département responsable du contrôle de l’élevage et de la commercialisation des chiens dispose d’un effectif réduit, indique-t-on. Deux officiers sont responsables d’assurer la surveillance à travers le pays. Par ailleurs, ils ne peuvent agir sans qu’il n’y ait une plainte enregistrée auprès de la police.