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Cour intermédiaire: accusé d’attentat à la pudeur, il est reconnu coupable

26 mai 2016, 16:47

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Cour intermédiaire: accusé d’attentat à la pudeur, il est reconnu coupable

Le verdict est tombé en cour intermédiaire, jeudi 26 mai. Poursuivi pour attentat à la pudeur, Jean François Esplacatou a été reconnu coupable par la magistrate Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus. Le suspect connaîtra sa sentence le jeudi 9 juin.

Cette affaire remonte au 16 janvier 2010. La victime, alors âgée de neuf ans, se trouvait en compagnie de son frère à leur domicile, à Baie-du-Tombeau. Leurs parents s’étaient rendus à une fête chez leur voisin. Toutefois, dans une déposition à la police, soit six ans après l’incident, la fillette a indiqué qu’elle ne se souvenait pas de tous les détails parce qu’elle était traumatisée.

Elle a néanmoins indiqué aux enquêteurs qu’elle se trouvait dans sa cuisine pour prendre un verre d’eau lorsqu’elle a été surprise par son agresseur. Ce dernier a commis des attouchements sexuels sur elle. L'enfant aurait toutefois remarqué qu’une fille se dirigeait vers sa maison, c’est alors qu’elle a appelé au secours.

«Je me suis précipitée à la maison et j’ai retrouvé ma fille en larmes»

Dans sa déclaration, la mère de la victime, elle, affirme qu’elle avait demandé à une fille de venir garder ses enfants étant donné que son mari et elle étaient absents. C’est d’ailleurs la jeune fille qui aurait alerté la mère de ce qui s’était passé. «Matant sa misie la ine rentre kot ou ek ou tifi», avait-elle déclaré.

«Je me suis précipitée à la maison et j’ai retrouvé ma fille en larmes», avait confié la mère. Pressée de questions, l'enfant a déclaré qu’elle a été victime d’attouchements.

L’accusé, pour sa part, avait plaidé non coupable et avait déclaré qu’il avait un alibi. Jean-François Esplacatou a avancé qu’il se trouvait chez sa tante le jour de l’incident et y avait rencontré la mère de la victime, qui lui avait demandé Rs 500.

Par ailleurs, la victime, désormais âgée de 16 ans, avait pu identifier son agresseur.