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Érosion côtière: un plan de réhabilitation pour une demi-douzaine de plages

9 mai 2016, 20:51

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Érosion côtière: un plan de réhabilitation pour une demi-douzaine de plages

 

Environ Rs 30 millions. C’est le budget réclamé par la Beach Authority au gouvernement pour réhabiliter six plages très fréquentées. Celles-ci sont Péreybère, Mon-Choisy, Flic-en-Flac, Belle-Mare, Mare-La-Raie (à Anse-La-Raie) et La Prairie. Grand-Baie pourrait également être ajoutée à cette liste au vu de l’état dans lequel cette plage se trouve.

Un consultant sera prochainement engagé. Il aura pour tâche de proposer un design afin de changer le look de ces plages qui sont affectées par l’érosion ou qui sont actuellement privées d’infrastructures adéquates. «Si le ministère des Finances approuve le budget demandé par la Beach Authority, les travaux débuteront pendant la deuxième partie de l’année», déclare une source auprès du ministre de l’Environnement.

«Nous avons constaté que des estivants volent, par exemple, des robinets ou endommagent les lampadaires.» 

Dans la foulée, la direction de la Beach Authority, apprend-on, travaille sur un plan pour donner une nouvelle orientation à cet organisme. Ainsi, les inspecteurs ne se limiteront plus à occuper leur bureau à Port-Louis. Ils seront basés dans quatre «stations régionales» aménagées sur des plages. Il s’agit de permettre à ces employés de réagir promptement pour combattre l’incivisme et aussi pour s’assurer que les 117 plages soient propres.

De concert avec les gardes-côtes ou des policiers de la force régulière, ils devront sanctionner tous ceux qui ne respectent pas la loi notamment les automobilistes qui se garent sur la plage. «L’idée est d’avoir des inspecteurs régulièrement sur les plages car nous avons constaté que des estivants volent, par exemple, des robinets ou endommagent les lampadaires. Nous voulons protéger toutes les infrastructures publiques sur les plages», ajoute le cadre du ministère de l’Environnement.

Par ailleurs, pour permettre à ce nouveau système de fonctionner, dit-on, des amendements seront apportés à la Beach Authority Act. «Nous avons noté que les contraventions sont peu efficaces. À titre d’exemple, un commerçant a été verbalisé plus d’une centaine de fois parce qu’il a envahi illégalement une plage, mais il continue à le faire car la loi n’est pas assez sévère.»

Plages sous surveillance

Le Conseil des ministres a, par ailleurs, approuvé un plan pour contrecarrer l’effet du changement climatique sur les plages de Baie-du-Tombeau, Pointe-aux-Canonniers, Mon-Choisy, Bras-d’Eau, Quatre-Cocos, île-aux-Cerfs, Pointe-d’Esny, Bel-Ombre, Le Morne, Flic-en-Flac, Albion, Pointe-aux-Sables et Grand-Sable. Des mesures appropriées seront prises par le ministre de l’Environnement afin de les sauvegarder.