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Arbitrage commercial international: Ban Ki-moon débarque

8 mai 2016, 09:32

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Arbitrage commercial international: Ban Ki-moon débarque

 

 

Sauf exception, Ban Ki-moon foulera le sol mauricien dans l’après-midi du dimanche 8 mai. Le huitième secrétaire général des Nations unies entamera une visite de trois jours, qui s’inscrit dans le cadre de la 23e édition du congrès biennal de l’International Council for Commercial Arbitration (ICCA).

C’est la première fois que Maurice accueille un tel événement, dont le thème, cette année, est International Arbitration and the Rule of Law: Contribution and Conformity. Ce congrès verra également la présence de Mohamed ElBaradei, lauréat du prix Nobel de la Paix.

L’accueil par Maurice de la 23e édition du congrès biennal de l’ICCA est en quelque sorte le couronnement des efforts déployés par le pays pour promouvoir l’arbitrage, ce mode alternatif de résolution de conflit entre signataires d’un contrat commercial. Un signal fort lancé en direction du monde des affaires et surtout en direction des investisseurs désireux de tirer profit des opportunités en Afrique.

L’arbitrage a ceci d’intéressant : il évite aux parties concernées de perdre beaucoup de temps si elles décident de résoudre leurs différends devant un tribunal. Cette plateforme a l’avantage d’éviter que des informations sensibles et stratégiques indispensables pour conserver et protéger la compétitivité soient déballées en public.

Profitant de la venue de Ban Ki-moon, les membres de Rezistans ek Alternative lui ont adressé une lettre ouverte. Au centre de leurs préoccupations: le cas des Chagossiens et l’obligation de déclarer son appartenance ethnique pour se porter candidat aux élections générales.

La lettre, qui porte les signatures de Veena Dholah et d’Aïchah Soogree, rappelle à Ban Ki-moon que l’archipel des Chagos a été «séparé» du territoire mauricien. Ce qui a forcé quelque 3 000 Chagossiens à quitter leur île natale.

Le deuxième point soulevé par les signataires fait ressortir que le 27 juillet 2012, le Human Rights Committee des Nations unies avait affirmé que Maurice avait violé l’article 25 de la Civil and Political Rights Convention, en contraignant les candidats aux législatives à déclarer leur appartenance ethnique.