Cette tentative sera-t-elle la bonne pour la Sugar Investment Trust Leisure Limited (SITL), propriétaire du Waterpark & Leisure Village ? Elle a lancé un appel à manifestation d’intérêt, le 18 avril, pour trouver un partenaire qui l’aiderait à remettre sur pied le parc de loisirs sis à Belle-Mare. Le coût des travaux est estimé à Rs 150 millions.

Ceux-ci comprennent la réfection des attractions et la construction de nouveaux bâtiments, entre autres. D’autres attractions devront s’ajouter à celles déjà présentes, ainsi que des espaces pour le commerce. Pour cette nouvelle tentative de relancer le Waterpark, les recommandations de la commission d’enquête sur la mort de deux enfants au parc en 2013 seront mises en oeuvre.

On indique, par exemple, le recrutement de plus de sauveteurs et l’aménagement d’une salle pour les premiers soins. L’objectif est que le parc de loisirs respecte les normes internationales et redevienne un haut lieu de fréquentation à Belle-Mare.

Tentatives echouées

Un membre du conseil d’administration est d’avis que, cette fois, l’équipe «se dirige vers la bonne direction».Et d’expliquer que «nous sommes le seul parc à offrir des attractions aquatiques mais c’est laissé à l’abandon. On ne ferme pas la porte aux diverses propositions».

Ainsi, la gestion ou la cogestion par des firmes nationales et internationales sont envisagées. L’option de partenaire stratégique n’est pas écartée. Toutefois, le partenaire potentiel devra avoir une expérience dans le Waterpark Development Project et aussi pour le marketing du produit.

Les tentatives précédentes de la SITL de relancer le parc se sont avérées un échec. Pourtant deux sociétés internationales avaient manifesté de l’intérêt pour le Waterpark. Une firme indienne envisageait d’y bâtir un hôtel trois-étoiles ainsi que des studios de cinéma. Alors que des dubaïotes voulaient être le partenaire stratégique de la SITL et construire un hôtel sur le site. Des propositions qui ont été rejetées par le board du SIT, qui ne trouvait pas avantageux la perspective d’être actionnaire minoritaire.