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Les sportifs de haut niveau ont 7 ans d’espérance de vie en plus

19 avril 2016, 13:15

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Les sportifs de haut niveau ont 7 ans d’espérance de vie en plus

Les sportifs de haut niveau ont une espérance de vie nettement supérieure au reste de la population, selon les travaux d’une spécialiste de l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) dévoilés mardi à Paris.

L’étude conduite par la chercheuse de l’Insep Juliana Antero-Jacquemin a porté sur l’analyse de 2.814 athlètes français ayant participé aux jeux Olympiques entre 1912 et 2012, a-t-elle précisé à l’AFP.

«Ces athlètes ont en moyenne une espérance de vie de sept ans supérieure à celle de la population générale», selon une présentation que doit faire mardi Mme Antero-Jacquemin à un colloque sur sport et santé organisé par le groupe hospitalier public parisien AP-HP à Paris.

Sur ces sept années de vie supplémentaires, «environ deux années» sont gagnées grâce aux moindres risques de maladies cardiovasculaires, comme les infarctus et les AVC.

Deux autres années sont gagnées grâce à la «diminution du risque de cancers» et trois autres années sont gagnées grâce à la «diminution du risque lié à d’autres causes», comme les accidents, d’après ces travaux qui devraient faire l’objet d’une publication dans la revue britannique BMJ.

Cette étude vient s’ajouter à d’autres travaux ayant démontré par le passé les bienfaits de l’activité sportive même de très haut niveau sur l’espérance de vie.

Mme Antero-Jacquemin avait elle-même publié en mars 2015 une étude montrant que le taux de mortalité était de 50% inférieur chez les sportifs français ayant participé aux JO entre 1948 et 2010, par rapport à la population générale de la même époque.

La conclusion de ce travail, signé avec d’autres chercheurs dont le spécialiste français Jean-François Toussaint et publié dans une revue spécialisée The American Journal of Sports Medecine était sans équivoque: «Les sportifs français ayant participé aux JO vivent plus longtemps que leurs compatriotes» grâce surtout aux moindres risques de maladies cardiovasculaires et de cancers.