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Masters: Jason Day, l’homme à battre

7 avril 2016, 15:16

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Masters: Jason Day, l’homme à battre

Après son impressionnant mois de mars qui l’a propulsé à nouveau au sommet du classement mondial, Jason Day est le grand favori du Masters, premier tournoi du Grand Chelem de l’année, qui débute jeudi sur le mythique parcours d’Augusta.

Après avoir ajouté deux trophées à son palmarès en l’espace de huit jours, l’Australien rêve maintenant d’une veste verte, celle du Augusta National Golf Club traditionnellement remise au vainqueur de l’épreuve.

«C’est un titre que j’ai toujours voulu gagner, je n’ai pas de problème de motivation», a plaisanté Day qui a dominé coup sur coup l’Arnold Palmer Invitational et le Championnat du monde de match-play.

«Les deux dernières semaines de mars ont été bénéfiques pour moi en termes de confiance, mais le Masters est un rendez-vous difficile», a souligné le vainqueur du Championnat PGA 2015 qui a remporté six des treize tournois auxquels il a pris part.

«C’est génial d’aborder ce tournoi en étant N.1 mondial, c’est quelque chose que je vais apprécier et dont je me souviendrai», a-t-il assuré.

Si Day qui avait terminé 2e de l’épreuve en 2011 et 3e en 2013, est l’homme à battre, l’Américain Jordan Spieth, désormais N.2 mondial, aborde ce rendez-vous avec un esprit de revanche.

- McIlroy pour boucler son Grand Chelem -

Sa saison 2016 est jusque là décevante à l’image de son mois de mars: il n’a pas passé le cut lors du Northern Trust Open à Los Angeles et a terminé 18e du Valspar Championship, avant d’être éliminé dès les 8e de finale du Championnat du monde de match-play et de se contenter de la 13e place dans le Shell Houston Open dimanche.

«Je me sens en confiance au moment d’aborder ce Masters», a insisté Spieth qui avait dominé l’édition 2015 en prenant la tête de l’épreuve dès le premier tour et en la conservant jusqu’au dimanche soir.

«Je pense que j’évolue à un niveau très solide, je fais beaucoup de birdies», a-t-il relevé.

Le Nord-Irlandais Rory McIlroy, 3e mondial, peut lui conclure son Grand Chelem personnel en décrochant le seul titre majeur qui manque à son palmarès.

«J’ai l’impression que je ne suis pas loin de gagner: je sais où j’en suis, j’ai confiance dans mon jeu», a prévenu l’ancien N.1 mondial, dont le meilleur résultat à Augusta est sa 4e place en 2015.

Derrière ce trio royal, les prétendants ne manquent pas, comme l’Australien Adam Scott, vainqueur de l’épreuve en 2013 qui s’est déjà imposé à deux reprises en 2016 (Honda Classic, Cadillac Championhsip), le Sud-Africain Charl Schwartzel, titulaire de la célèbre veste verte depuis 2011, ou encore l’Américain Bubba Watson, sacré deux fois à Augusta en 2012 et 2014.

Attention aussi à Phil Mickelson qui a remporté le titre à trois reprises (2004, 2006, 2010) et qui, à 45 ans, aborde ce rendez-vous avec l’envie d’un junior: «J’aime bien ce parcours, je serais très surpris si je ne faisais pas partie des canadidats à la victoire finale», a-t-il prévenu.

Les dix derniers vainqueurs du Masters, première levée du Grand Chelem de l’année, avant la 80e édition sur le parcours d’Augusta:

2015: Jordan Spieth (USA)

2014: Bubba Watson (USA)

2013: Adam Scott (AUS)

2012: Bubba Watson (USA)

2011: Charl Schwartzel (RSA)

2010: Phil Mickelson (USA)

2009: Angel Cabrera (ARG)

2008: Trevor Immelman (RSA)

2007: Zach Johnson (USA)

2006: Phil Mickelson (USA)