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Santé: 22 Mauriciens intéressés par les 930 postes de médecins en Arabie saoudite

5 avril 2016, 21:04

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Santé: 22 Mauriciens intéressés par les 930 postes de médecins en Arabie saoudite

L’Arabie saoudite a proposé 930 postes à des médecins mauriciens, «mais seulement 22 personnes ont manifesté leur intérêt». Chiffres donnés par Showkutally Soodhun, vice-Premier ministre et ministre du Logement et des terres. C’était le lundi 4 avril, au Taher Bagh, où avait lieu un dîner à l’occasion des 20 ans d’existence de la Chisty Shifa Clinic. Cette déclaration est intervenue après que le ministre a longuement établi des parallèles entre la visite du Premier ministre indien Narendra Modi en Arabie saoudite cette semaine et ses propres visites au royaume.

Pour sa part, Anil Gayan, ministre de la Santé, est revenu sur son récent séjour en Inde, en quête de spécialistes prêts à faire le déplacement à Maurice pour y effectuer des opérations chirurgicales. Il a mis en garde «tous ceux qui mendient près du théâtre ou de la Cour suprême pour avoir de l’argent pour des opérations. Cela devra cesser». Avant de réitérer sa volonté de trouver des chirurgiens qui veulent venir opérer chez nous «at short notice».

Le ministre de la Santé a également affirmé que si les cliniques privées veulent «survivre», elles devraient proposer des soins spécialisés. «Je dis cela dans l’intérêt des cliniques. Les hôpitaux ne pourront pas tout faire.» Avant de plaider pour un système de santé «double», public-privé.

Anil Gayan n’a pas manqué d’égratigner les patients qui se tournent vers les cliniques«pour des raisons de statut social, même s’ils n’en ont pas les moyens». «Ce serait mieux si les cliniques leur donnaient une estimation du coût des soins. Car trop souvent, des cliniques réfèrent des patients aux hôpitaux publics. J’espère que d’ici à la fin de mon mandat, tous les patients sauront que pour recevoir des traitements adéquats, il n’est pas nécessaire de connaître tel ou tel médecin.»

Il a annoncé qu’il travaille avec le Nursing Council pour améliorer la formation dispensée aux infirmiers. «Nous avons besoin d’infirmiers spécialisés.» Il répondait à une demande formulée par Dawood Oaris, responsable de Chisty Shifa Clinic et président de l’association des cliniques privées.

Lors de son allocution, le Dr Oaris a fait allusion aux consultations budgétaires à venir. Il en a profité pour dire que la formation des infirmiers et des aides-soignants a besoin d’être revue.