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Megh Pillay: Être en famille lui donne des ailes

3 avril 2016, 09:16

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Megh Pillay: Être en famille lui donne des ailes

C’est un fauteuil de directeur général qui lui est familier. Mais, d’autres défis plus pointus attendent Megh Pillay, qui a retrouvé son poste de commandant d’Air Mauritius, 11 ans après son premier passage. Ce professionnel de la gestion n’est pas homme à se répandre dans la presse et préfère laisser parler les résultats.

Cela vous a fait quoi de retrouver le fauteuil de CEO d’Air Mauritius 11 ans après l’avoir quitté ?
Je suis très touché et honoré que le Premier ministre me fasse confiance pour une nouvelle mission et que le conseil d’administration me confie à nouveau cette responsabilité dont je me suis acquitté à sa satisfaction entre 2003 et 2005.

Quels sont vos plus grands défis à ce poste ?
Doter Air Mauritius d’une structure solide pour assurer sa viabilité opérationnelle et commerciale sur le long terme, offrir une qualité de service qui nous est propre et qui n’a rien à envier aux autres, et être le catalyseur des multiples efforts visant à faire de Maurice le principal centre économique de la région. Face à la concurrence féroce sur un marché très libéralisé, il faudra étendre nos activités sur le continent africain à travers des alliances intelligentes ou des acquisitions. 

Que faites-vous durant votre temps libre ?
Quand j’en ai, je m’amuse à faire du jardinage au grand plaisir de certains de mes voisins. Je lis avant de me coucher, je surfe sur le Net à chaque fois que j’ai un peu de temps.

Et pendant vos week-ends ?
Le samedi, j’en profite pour rattraper le backlog du travail de la semaine, surtout les dossiers lourds. Mon dimanche est très familial. Il commence par un late breakfast et se termine par un dîner en famille. J’évite autant que faire se peut les cocktails et autres soirées.

Parlez-nous de votre famille…
Alvin, l’aîné, a fait ses études à Paris Dauphine et au Booth Business School de l’université de Chicago. Il est Senior Director d’une entreprise d’e-commerce, basée à Paris et coté sur le NASDAQ et implantée dans 15 pays, y compris aux États-Unis. La cadette, Verna, lauréate du Queen Elisabeth College, détient des maîtrises des universités britanniques de Warwick et de Londres. En tant que Director of Public Affairs à l’African Leadership College, elle s’est engagée dans un projet qui consiste à créer 25 universités de haut niveau en Afrique. Le benjamin Vishen a étudié l’Histoire à l’université de Kent, à Canterbury, et poursuit sa maîtrise à l’ESCP Business School. Mon épouse Viva était enseignante, puis rectrice pendant plusieurs années. Elle est depuis peu Assistant Director au ministère de l’Education.

Cuisinez-vous ?
Avec la naissance de Vishen, nous avons eu la chance d’accueillir un sixième membre de la famille en la personne de Nicole, une dame qui agit comme gouvernante de la maison et qui fait aussi la cuisine. Je prends plaisir à faire le marché et à cuisiner très souvent.

Gourmand ou gourmet ?
Très gourmet et pas du tout gourmand. Je connais bien les bonnes adresses.

Vos péchés mignons ?
Les desserts bien présentés et les chocolats.

Pratiquez-vous du sport ?
Moins qu’avant. Nous avons une petite salle de gym à la maison. Pour moi, c’est seulement le treadmill et le vélo de fitness.

Quels livres lisez-vous ?
Not Just an Accountant, The DIary of the Nation’s Conscience Keeper, de Vinod Rai qu’un ami rentrant d’un voyage m’a prêté. Je relis aussi Execution: the Discipline of Getting Things Done, de Larry Bossidy qu’un ami étranger m’a offert.

Écoutez-vous la radio…
Au petit déjeuner en lisant les titres du matin et parfois en voiture.

Votre émission de télévision préférée ?
Si j’arrive à prendre contrôle de la télécommande, j’ai tendance à zapper pour rechercher ce qui me convient, dépendant de mon humeur. On me laisse rarement cette chance ! Le plus souvent, je suis les nouvelles séries, les talk-shows comme Jimmy Fallon ou LastWeek Tonight de John Oliver ou des films en flux continu sur Netflix.

Quelle musique écoutez-vous?
Je suis très sensible à la bonne musique, qu’importe la source, comme quoi la musique est vraiment le langage universel. On n’arrive pas à s’échapper de l’emprise lente de la musique moderne des jeunes, du Bollywood au R&B, en passant par le country, mais je me lasse jamais d’écouter les vieux concerts des trois ténors Pavaroti, Careras et Domingo sous la houlette de Zubin Mehta.

Votre idée du bonheur ?
Je n’en ai pas une idée fixe car je trouve du bonheur partout et tous les jours, dans les petites choses de la vie, dans ce que je fais, dans ce que les autres font, dans des rencontres, des amis, des personnes que je ne connais pas mais que je croise. Comme dirait l’autre, elle n’est pas belle la vie ?