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Rue Decaen: les marchands ambulants brillent par leur absence
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Rue Decaen: les marchands ambulants brillent par leur absence
Le lieu peut accueillir quelque 600 marchands ambulants. Mais seule une dizaine s’était rassemblée à la rue Decaen, à Port-Louis, à la mi-journée, le mardi 1er mars. «Nou pa kapav koumans travay nou tousel. Nou pe atan zot tou vini», lance Mumtaz Bukreedun, qui opérait auparavant à la rue John Kennedy.
Les marchands qui ont participé au tirage au sort pour obtenir une place à la rue Decaen, la gare du Nord et la rue Monneron ont jusqu’au 15 mars pour s’y rendre. Ils devraient y rester jusqu’à ce que la rénovation des deux gares routières soit complétée. Mais beaucoup souhaitent profiter de leurs derniers jours dans la rue car, disent-ils, «pa sir client pou vini la ba».
Parwin Codabaccus, qui s’est rendue à la rue Decaen mardi matin, indique que des marchands sont venus inspecter les lieux avant de repartir. «Ils préfèrent rester là où ils sont. Ils ont des obligations financières.» Et ils sont nombreux à déplorer que les emplacements sont sales et trop petits.
Une source au ministère des Collectivités locales indique qu’un temps d’adaptation sera laissé aux marchands ambulants. Mais après le 15 mars, la police sévira contre tous ceux qui opéreront dans les rues.
Sollicité, le président de la Street Vendors Association, Hyder Raman, a indiqué que «la municipalité n’a toujours pas dit quel sera le sort de ceux qui n’ont pas été relocalisés». Et d’ajouter : «Nous attendrons le 15 mars pour définir la marche à suivre.»
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