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Trou-aux-Biches: sa maison cambriolée quatre fois en trois ans

17 février 2016, 11:37

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Trou-aux-Biches: sa maison cambriolée quatre fois en trois ans

«Si to pa dir nou kot to bann bizou, nou pou touy twa.» Ce sont les propos qu’auraient tenus les individus encagoulés qui ont fait irruption chez elle dans l’intention de cambrioler sa maison à Trou aux-Biches, hier matin, mardi 17 février. Aïsha (prénom fictif) n’en revient toujours pas d’avoir survécu à une telle situation. Le butin emporté est estimé à Rs 400 000. Il s’agit du quatrième cambriolage à son domicile.

 

Elle doit son salut à une voisine qui a entendu ses cris. Alertés plus d’une heure après les faits, les policiers de Trou-aux-Biches, accompagnés d’une équipe de techniciens du Scene Of Crime Office, ont été mandés sur les lieux. La victime a ensuite été conduite à l’hôpital pour y recevoir des soins.

 

Dans sa déclaration à l’express, Aïsha relate que c’est vers 9 h 40 que tout s’est déroulé. Elle n’a pas aperçu les trois individus pénétrer dans sa cour. Ils ont fait irruption dans sa maison par la porte d’entrée qui était restée ouverte après le départ de son époux. Encagoulés et armés de sabre, les trois individus l’ont sommé de ne faire aucun bruit. Tétanisée, elle n’a eu d’autre choix que d’obtempérer.

 

«Si to pa dir, nou pou touy twa…»

 

«Kot to bizou été ?» lui aurait demandé l’un des cambrioleurs après lui avoir asséné un coup de sabre à la tête. Impatients, les deux autres sont revenus à la charge : «Si to pa dir, nou pou touy twa. Korpéré lerla nou pa pou fer twa nanye.» Aïsha a alors été traînée dans la salle de bains ; ses mains et ses pieds ont été ligotés. Les cambrioleurs ont fait main basse sur divers bijoux, une tablette tactile, une forte somme d’argent ainsi que la clé de la voiture.

 

L’époux, informé de l’incident, se dit révolté par cette situation. Car depuis que sa famille et lui habitent cette maison construite en 2013, c’est la quatrième fois qu’ils sont cambriolés. Au cours des trois derniers vols, un butin de plus de Rs 1 million avait été emporté. Il blâme un terrain en friche, situé à côté de son domicile. D’ailleurs, cette fois encore, l’herbe écrasée sur une partie du terrain indique que les cambrioleurs ont utilisé ce lieu pour se cacher et observer les faits et gestes du couple. Ils sont passés à l’acte après le départ de l’époux pour le travail.