Publicité

Ligue 1: l'impitoyable Paris SG règne à Marseille sur le Clasico

8 février 2016, 11:58

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ligue 1: l'impitoyable Paris SG règne à Marseille sur le Clasico

Le Paris Saint-Germain a été bousculé par l'Olympique de Marseille mais s'est imposé (2-1) pour la neuvième fois d'affiléee dans le "Clasico", exactement comme à l'aller, dimanche pour la 25e journée de Ligue 1.

Le PSG est prêt pour Chelsea, qu'il retrouve dans dix jours en 8e de finale de Ligue des champions. Seule mauvaise nouvelle, l'alerte concernant David Luiz (76), apparemment touché mais qui est revenu sur le terrain après une brève sortie.

Avec cette quinzième victoire d'affilée en L1, l'équipe de Laurent Blanc compte plus du double de points (69) sur son vieux rival (34), un camouflet à ce stade de la saison.

Toujours côté chiffres, Zlatan Ibrahimovic a signé son neuvième but dans un Clasico, dès la 2e minute, et a offert son premier à Angel Di Maria (71).

Les Marseillais peuvent se consoler avec le but magnifique de Rémy Cabella (25), leur belle réaction d'orgueil, avec de vrais morceaux de jeu offensif dedans, mais tout cela ne nourrit pas. L'OM est à cinq longueurs du troisième, Nice, à qui il rend visite dimanche.

Ils n'ont plus battu le PSG depuis le 27 novembre 2011 (3-0), quasiment une ère géologique à l'échelle du football.

- Dixième match sans victoire au Vélodrome

Michel pourra trouver des motifs de satisfaction dans le premier gros match de l'arrière Javier Manquillo, auteur notamment d'un déboulé stoppé d'un autoritaire tacle glissé de Thiago Silva (40), et les prestations de Cabella et Georges-Kévin Nkoudou, qui a trop croisé une balle d'égalisation (88).

L'entraîneur peut bien sûr toujours compter sur un grand Lassana Diarra, opérationnel après s'être reposé deux matches. Calme et précis à la manoeuvre, les Parisiens ne lui ont jamais pris un ballon. Mais Marseille n'a plus gagné au Vélodrome, enfin plein dimanche, depuis dix matches de L1...

Peut-être à cause de ce syndrome ont-ils si mal débuté leur match. Brice Dja Djédjé a oublié dans son dos Maxwell, et laissé le Brésilien ajuster son centre pour servir l'ouverture du score à Ibra (2).

Angel Di Maria a eu une balle de K.-O. une dizaine de minutes plus tard, bien servi par Blaise Matuidi, et encore une fois dans le dos de DDD, mais l'Argentin a trop croisé son tir (11).

Le malheureux Dja Djédjé a enfin réussi quelque chose à la 20e minute, la première occasion de l'OM, une frappe puissante boxée par Kevin Trapp.

Cette action a réveillé l'OM. Après une reprise trop enlevée d'Abdelaziz Barrada (22), les Phocéens ont converti leur moment fort sur une action solitaire magnifique de Cabella. Après un duel gagné avec Thiago Motta, il a avancé vers le but et déclenché une frappe puissante au nez et à la barbe de la charnière Thiago Silva-David Luiz, trouvant le petit filet (25).

- Le premier de Di Maria

Etouffé, le PSG aurait pourtant pu reprendre les devants si Lucas Moura, bien placé, n'avait trop croisé sa reprise (32), au même endroit que Di Maria un peu plus tôt. Ce point avait dû être marabouté, c'est de là que GK Nkoudou a manqué sa balle de 2-2.

Le vent a soufflé sur le but de Trapp jusqu'à la pause, avec le rush de Manquillo et un sauvetage de Maxwell sur la ligne sur une frappe de Michy Batshuayi (41).

Très décevant, l'avant-centre belge est sorti sous les sifflets, relayé par la recrue de fin de mercato, l'Ecossais Steven Fletcher, qui n'a pas pu se montrer.

Après la pause, les Marseillais ont continué d'appuyer un quart d'heure, puis Paris a peu à peu remis le pied sur le ballon. Nicolas Nkoulou a contré un centre destiné au dixième but d'Ibra dans un Clasico (54), puis, inexorablement le PSG s'est détaché sur un but de Di Maria, bien trouvé par Zlatan. La recrue star de l'été a effacé... Dja Djédjé d'un crochet avant d'ajuster Steve Mandanda (71).

L'OM a essayé en vain de changer le cours du destin, par Nkoudou (88) puis Romain Alessandrini (90+2). "Ne nous faites pas honte", demandait le virage Sud dans un banderole avant le match. L'OM est sorti battu, mais applaudi pour son match, comme sous Marcelo Bielsa...