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Violence: trois cas de viols rapportés à GRNO et à Flic-en-Flac

4 février 2016, 10:07

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Violence: trois cas de viols rapportés à GRNO et à Flic-en-Flac

 

Il voulait cambrioler un bungalow à Flic-en-Flac. Sauf qu’il est tombé sur la bonne, âgée de 57 ans, qui y travaillait. Il l’a agressée sexuellement avant de prendre la fuite. Deux autres cas de viol ont été rapportés à Flic-en-Flac et  à Grande-Rivière-Nord-Ouest.

La bonne a rapporté le viol au poste de police de la région. Dans sa déposition, elle  explique qu’après le départ de son patron, qui lui a remis ce jour-là son salaire, elle s’est retrouvée nez à nez avec un intrus. Ce dernier l’a entraînée dans une chambre où il l’a tabassée avant de la violer.

Son agresseur l’a frappée avec une brique. Et l’a ligotée nue à une chaise pour pouvoir cambrioler le bungalow. Il s’est également emparé de son sac à main.

La bonne a pu se libérer avant d’alerter la police. Immédiatement une équipe de policiers de Flic-en-Flac s’est rendue sur les lieux. Il était alors 13h45. Dans la soirée du mercredi 3 février, la victime a été examinée par le Dr Maxwell Monvoisin, Principal Police Medical Officer. Cela après que le protocole pour des victimes d’abus sexuels a été mis en place. La bonne a été admise à l’hôpital Victoria, Candos.

Un «ami» sur Facebook

Toujours dans la journée de mercredi, en fin d’après-midi, les policiers de Curepipe ont été alertés sur un autre cas de viol. Celui-ci a aussi eu lieu à Flic-en-Flac.

Dans sa déposition, une femme de 19 ans a expliqué que samedi soir, elle s’était rendue dans une boîte de nuit en compagnie d’un «ami». Elle avait fait sa connaissance sur le réseau social Facebook, il y a deux ans. Elle a eu l’occasion de sortir avec lui à plusieurs reprises.

Toutefois, dans la soirée de samedi à dimanche, cet homme l’a emmenée sur la plage publique de Flic-en-Flac où il l’a violée. Il est recherché par la police. L’adolescente a elle aussi été examinée par le Dr Maxwell Monvoisin.

Violée sous le pont

À Grande-Rivière-Nord-Ouest cette fois, un autre homme était embusqué et attendait sa proie: une femme de 52 ans qui revenait de son travail. La victime rentrait chez elle à pied, peu avant midi, vendredi, et à peine arrivée sur le vieux pont, qu'elle a été accostée par l’individu...

Ce dernier, armé d’un couteau, s’est mis à la menacer. Il l’a entraînée de force dans un sentier avant de l’emmener sous le pont. Il l’a alors violée mais la présence d’une personne dans les parages l’a fait fuir.

La quinquagénaire a gardé ce lourd secret pendant 48 heures. Elle en a parlé à ses proches, dimanche. Sur leur conseil, elle a porté plainte le même jour.

La victime s’est rendue au poste de police de La-Tour-Koenig, à Pointe-aux-Sables. La Criminal Investigation Division (CID)de la Metropolitan Police de la division sud a aussi été alertée de cette affaire. La quinquagénaire a conduit les policiers à l’endroit où le délit a été commis.

Avec les descriptions qu’elle a communiquées aux hommes de l’inspecteur Jocelyn Mootooveeren de la police de La-Tour-Koenig et ceux de l’inspecteur Moonsamy Poorecelan de la CID, un portrait-robot de son présumé agresseur a été dressé. Ces enquêteurs qui sont épaulés par leurs collègues du Field Intelligence Office recherchent activement le suspect, âgé d’une quarantaine d’années.