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Cours fictifs: une dizaine d’entreprises dans le collimateur de l’ICAC

2 février 2016, 18:00

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Cours fictifs: une dizaine d’entreprises dans le collimateur de l’ICAC

 

 

Deux faux formateurs, Raffick Kulhan et Martie Delettre ont été interpellés par les enquêteurs de la commission anti-corruption (ICAC) pour avoir réclamé au Human Resource Development Council (HRDC) des remboursements pour des cours fictifs, mardi 2 février. Une charge provisoire de ‘money laundering’ devrait être retenue contre eux.

Ces arrestations ne sont que les premières d’une série étant donné que l’ICAC enquête actuellement sur une dizaine d’entreprises ayant eu recours au même mode opératoire pour réclamer des remboursements au HRDC. À l’ICAC, l’on affirme, toutefois, qu’il n’existe aucune complicité au sein de l’organisme. «Bien au contraire, le HRDC nous aide énormément dans cette enquête et nous piste même sur des cas qui leur semble douteux», nous explique un enquêteur de la commission.

Réclamations excessives

Quid du mode opératoire de ces fraudes ? Celui-ci est simple, explique un enquêteur au sein de l’ICAC. Une entreprise se trouvant en difficulté financière, - «ce sont principalement de petites entreprises ayant un problème de cash-flow», - invente des cours fictifs, y fabrique des documents par rapport à ces cours et réclame par la suite un remboursement au HRDC. Cela, sans avoir dépensé son argent.

Le pot-aux-roses a été découvert suite à certaines réclamations qui semblaient excessives. L’enquête de l’ICAC concerne non seulement les faux formateurs mais s’oriente également sur les responsables des entreprises ayant eu recours à ce type de fraude.