Téléphone, ordinateur, clé USB… Pas moins de 23 effets personnels d’Ish Sookun ont été passés au crible par la Cybercrime Unit, le lundi 1er février. Il avait été arrêté le 23 janvier sous la Prevention of Terrorism Act. Depuis, il est maintenu en détention policière. Une décision sera prise sur sa motion de remise en liberté provisoire devant la magistrate Naddiya Dauhoo, à la Bail and Remand Court, le mardi 2 février.

Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense, Mes Sanjeev Teeluckdharry et Erikson Mooneapillay, ont soutenu que l’ASP Dawoodharry, qui a mené l’enquête, n’a jusqu’à maintenant pas établi si d’autres employés de l’Indra Cyber Café ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. C’est de ce cybercafé, qui appartient à Ish Sookun, qu’un courriel faisant état de menaces terroristes avait été envoyé au bureau du Premier ministre.

Me Teeluckdharry avait fait ressortir que l’ASP Dawoodharry ne savait pas si Ish Sookun avait légué le cybercafé au gérant Kishan Sooklall. Pour les avocats d’Ish Sookun, l’enquête n’a pas été bien menée jusqu’ici car les enquêteurs n’ont pas vérifié où se trouvait leur client à l’heure à laquelle le courriel a été envoyé. «The alibi has not been checked. Police is not interested to check what he was doing at the material time… There was no reasonable suspicion to arrest the applicant», avait martelé Me Teeluckdharry.