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Affaire Stacey Henrisson: Sookur dit que la police ne lui a pas lu ses droits

28 janvier 2016, 13:19

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Affaire Stacey Henrisson: Sookur dit que la police ne lui a pas lu ses droits

Au cœur des débats en cour le mercredi 27 janvier : la motion de l’avocat de Jayraj Sookur sur l’admissibilité des vidéos de la reconstitution à laquelle a participé son client. Lors du procès qui lui est intenté pour le meurtre de Stacey Henrisson, l’accusé a affirmé qu’à aucun moment la police ne l’a averti qu’il pouvait faire valoir son droit au silence durant cette reconstitution. Il a aussi déclaré qu’on ne lui a pas lu ses droits constitutionnels. Avant d’ajouter que la police ne l’a pas averti que ses déclarations, les photos et les vidéos faites ce jour-là pourraient être utilisées contre lui.

Or, Me Mehdi Manrakhan, l’avocat de la poursuite, a fait ressortir que l’Assistant Superintendent of Police (ASP) Daniel Monvoisin affirme avoir indiqué à Jayraj Sookur, juste avant que l’exercice ne débute, qu’il n’était pas obligé de faire ni de dire quoi que ce soit.

C’est le point sur lequel s’est appesanti Me Avineshwur Raj Dayal, l’avocat de la défense. Pour lui, l’ASP Daniel Monvoisin aurait dû lire, en bonne et due forme, ses droits à son client. «Si je vous dis un mot, il est de mon devoir de l’expliquer. Dire ‘ou pa oblizé dir narnié’ est sujet à interprétation», a souligné l’avocat. «It is not voluntary because caution was not properly given.»

Le juge Benjamin Marie Joseph a, pour sa part, réservé son jugement. De son côté, l’ASP Daniel Monvoisin, qui s’est aussi présenté en cour mercredi, a récusé les allégations de brutalité policière faites par Jayraj Sookur à son encontre. L’officier a précisé que l’accusé a fait toutes ses dépositions de son plein gré et qu’il n’a, à aucun moment, été contraint de faire quoi que ce soit.