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Décès suspect: la police soupçonne un cas d’avortement

27 janvier 2016, 09:01

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Décès suspect: la police soupçonne un cas d’avortement

 

 

Admise aux soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, le mardi 12 janvier, Nandini*, âgée de 28 ans, a rendu l’âme quelques jours après. L’autopsie a attribué son décès à une septicémie mais le médecin légiste a également constaté que Nandini avait subi une ablation de l’utérus lors d’une précédente intervention chirurgicale.

Alertée, la police soupçonne un cas d’avortement qui se serait mal passé. Surtout que des pilules abortives et des prescriptions médicales ont été retrouvées dans son sac à main. L’enquête qui a été ouverte déterminera s’il y a eu avortement ou pas. Le dossier a été référé aux limiers de la Criminal Investigation Division.

«Nous ne voulons pas qu’on ternisse l’image de notre enfant.»

Les funérailles de la jeune femme, une habitante des hautes Plaines-Wilhems, ont eu lieu vendredi. Cette célibataire employée dans une firme de renom venait de réussir son Master.

Les parents de Nandini tentent, petit à petit, de reprendre le cours normal de leur vie. «Nous sommes meurtris par la perte de notre enfant et voilà que nous entendons des allégations. Nous ne voulons pas qu’on ternisse l’image de notre enfant», ne cesse de dire le père, visiblement affecté par la situation.

La mère de la jeune femme souhaite, elle, que la police tire tout cela au clair. «Mo latet fatigé. Mo zanfan fek mor, aster mo tann enn zafer parey. Mwa so mama mo pa konn sa bann zafer ki pe dir la», nous dit-elle.

* prénom fictif