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Après plusieurs années: l’avocat mauricien Salim Moollan nommé Queen’s Counsel

12 janvier 2016, 18:00

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Après plusieurs années: l’avocat mauricien Salim Moollan nommé Queen’s Counsel

 

Il plaide régulièrement devant le Privy Council. Il a ainsi récemment représenté avec succès les héritiers de l’ancien vice président Angidi Chettiar contre la Mauritius Revenue Authority. Lui, c’est Me Salim Moollan. L’homme de loi, qui est également au coeur des projets du gouvernement mauricien  pour placer Maurice à la première place de l’arbitrage international en Afrique, a été nommé Queen’s Counsel vendredi dernier en Angleterre.

Selon nos recoupements d’informations, cela fait longtemps qu’une aussi prestigieuse nomination n’avait pas été décernée à un avocat mauricien. Exerçant pour le compte des cabinets sir Hamid Moollan, QC, à Maurice et Essex Court à Londres, ce brillant homme de loi est réputé à Maurice comme sur la scène internationale pour ses compétences en droit commercial international.

Fils de sir Hamid et de Sara Moollan, Me Salim Moollan a vu le jour en 1971. Après des études primaires et secondaires au Lycée La Bourdonnais, il obtient son baccalauréat avec les félicitations du jury en 1988. Lauréat du gouvernement français, Me Salim Moollan suit les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques au Lycée Louis le Grand à Paris avant d’intégrer la prestigieuse École Polytechnique. Après ces cinq années d’études scientifiques, suivies de deux années de sciences politiques et d’économie à l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences-Po), il effectue ses études de droit au Downing College, Cambridge où il décroche avec brio un MA in Law avec un «Double First».

C’est après dix ans d’études supérieures, soit en 1998, qu’il est admis aux barreaux anglais et mauricien et rejoint une année plus tard, ses cabinets – Essex Court Chambers à Londres – et sir Hamid Moollan, QC, Chambers à Maurice.

Spécialisé en arbitrage international, Me Moollan a plaidé plusieurs grands dossiers ces dernières années dans ce domaine, représentant l’Inde dans son tout premier arbitrage d’investissement ou encore le cigarettier Philip Morris dans son arbitrage de US$3 milliards contre l’Australie relatif à la législation anti-marques de ce pays. Il a aussi présidé la Commission des Nations unies pour le Développement du commerce international (CNUDCI) en 2012, et a été le plus jeune vice-président de la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (poste qu’il a occupé de 2009 à 2015).