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Cargo Handling Corporation Limited : «Nous ne pouvons pas soutenir une hausse de 20 % des salaires»

9 janvier 2016, 09:45

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Cargo Handling Corporation Limited  : «Nous ne pouvons pas soutenir une hausse de 20 % des salaires»

 

Si Gassen Dorsamy, directeur de la Cargo Handling Corporation Limited (CHCL) garantit qu’il n’y aura pas de licenciement, il indique que l'organisme «ne pourra pas agréer la demande des syndicalistes pour une hausse salariale de 20 %». Celle-ci n’est «financièrement pas viable» pour la compagnie, selon lui. «Je ne mettrai jamais en péril la CHCL», confie-t-il à l’express.

Dans la foulée, il affirme qu’il complète le dossier en vue de déterminer quel montant pourra être injecté dans les salaires. «Nous allons discuter avec les syndicalistes pour voir les modalités de paiement», ajoute-t-il.

Par ailleurs, la question de possibles licenciements au sein de la compagnie a été évoquée après que les syndicalistes ont eu vent d’une demande de Dubai Ports World, potentiel développeur du port, pour que la CHCL réduise le personnel, avant qu’elle n’arrive pour un éventuel partenariat. Gassen Dorsamy abonde dans le même sens.

«Il n’y a aucune raison d’avoir tous ces employés à la Cargo Handling. C’est un fait. Les opérations peuvent se dérouler très bien avec bien moins d’employés.»Malgré cela, il souligne qu’il n’yaura pas de licenciement. «Nous ne discutons pas dessus», dit-il.

D’autre part, Gassen Dorsamy précise qu’en aucun cas, les négociations ne mettent en péril les «increments» qu’attendent les employés à la fin de janvier. Cela, puisque ces «increments» figurent parmi les droits déjà acquis des travailleurs.

Revenant sur la polémique autour du 24 et du 31 décembre, le directeur général maintient que ces deux jours sont considérés comme des jours de travail normaux. Pourquoi est-ce que les travailleurs ont été payés plus qu’un jour de travail normal en ce qu’il s’agit du 31 décembre ? Gassen Dorsamy répond qu’il a choisi de faire un geste pour compenser les travailleurs affectés à l’opération parce que ceux qui sont dans l’administration ont pu, eux, rentrer.

«Nous ne gardons pas les travailleurs qui n’ont pas besoin d’être là. En revanche, nous avions besoin de ceux qui travaillent dans le débarquement des bateaux. Si nous n’avions pas pris ces mesures pour assurer le travail, huit bateaux auraient été bloqués au port»,explique-t-il.

Qu’en est-il de ceux qui ont choisi de rentrer à midi le 31 ? «Les ressources humaines s’occupent de ceux qui avaient du travail et qui sont rentrés», lâche-t-il.