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Lutchmeenaraidoo: «L’argent des clients de l’ex-Bramer et de la MPCB est garanti»

4 janvier 2016, 18:22

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Lutchmeenaraidoo: «L’argent des clients de l’ex-Bramer et de la MPCB est garanti»

 

«La Maubank est devenue une réalité et on a parcouru un long chemin pour y arriver. Il fallait à tout prix sauver les emplois…» Vishnu Lutchmeenaraidoo a convoqué la presse pour commenter l’entrée en opération de la Maubank, lundi 4 janvier. Cette banque, fruit de la fusion entre la Mauritius Post and Cooperative Bank (MPCB) et la National Commercial Bank (ex-Bramer) est devenue la troisième plus grande banque du pays après la MCB et la SBM.

Le ministre des Finances a, toutefois, tenu à rassurer les clients qui ont des comptes à l’ex-Bramer Bank et à la MPCB que leur argent est garanti. «La fusion de deux banques n’est pas chose facile mais il est important de créer la confiance. On a fait un travail colossal et ce n’est pas encore terminé», explique Vishnu Lutchmeenaraidoo. 

 

40 ATM opérationnels 

 

D’ailleurs, tous les services de la MPCB et de la NCB, soit l’Internet banking, les cartes de débit et de crédit seront toujours opérationnels. Les transactions à travers les 36 branches des deux banques (NdlR : le nombre de branches combinées de la MPCB et de la NCB) ainsi que leurs 40 ATM, seront opérationnels comme à l’accoutumée.

Dans la foulée, le ministre des Finances a indiqué que la Maubank a été créée pour offrir l’opportunité à chaque Mauricien de concert avec la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA)  de se lancer dans un business. «Le rôle de la SMEDA et de la Maubank est complémentaire. Dix branches de la Maubank seront destinées au SME afin de financer les développements et rapporter du capital.» Et d’ajouter qu’il souhaite que la Maubank s’ouvre davantage vers l’Afrique. 

Le Chief Executive Officer de la Maubank, Sridhar Nagaragen accueille, lui aussi, favorablement cette fusion. «La MPCB est une banque reconnue. La fusion est complémentaire. Les deux équipes travaillent en étroite collaboration», explique Sridhar Nagaragen.