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Sondage LSL-DCDM sur l’alliance Lepep: qu’en pensent nos politiques ?

14 décembre 2015, 13:31

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Sondage LSL-DCDM sur l’alliance Lepep: qu’en pensent nos politiques ?

(Mis à jour) Entre juin et juillet, la cote de popularité du gouvernement est passée de 77% à 67%, révèle le sondage LSL-DCDM sur la performance de l’alliance Lepep depuis son accession au pouvoir. C’est l’opposition qui en profite, avec une hausse constante depuis juillet 2015. Elle récolte 51% d’opinion favorable. Qu’en pensent nos politiques?

Interrogé, Shakeel Mohamed, chef de file du PTr, est d’avis que ce résultat ne surprend guère. «Sans la manipulation de la MBC, ils auraient fait pire», soutient-il en faisant référence à la baisse de popularité de l’alliance Lepep. Le seul qui reste au-dessus de la polémique: Xavier-Luc Duval. «Car il est le seul qui ne se fait pas d’ennemi.» 

Ramalingum Maistry: «Xavier Duval dépasse les clivages»

«C’est une fierté pour le parti. Nous sommes très honorés que le leader conforte sa position dans ce sondage. Il dépasse tous clivages», commente pour sa part le président du PMSD, Ramalingum Maistry. Pour lui, c’est toute l’Ile Maurice qui apprécie le travail de Xavier Duval en tant que ministre du Tourisme et également les fois quand il était le Premier ministre par intérim. «Le PMSD est un parti de tous les Mauriciens», poursuit Ramalingum Maistry. Ce dernier est d'avis que ce sondage montre que «le travail de nos dirigeants est reconnu par la population».

 

Arvin Boolell : «L’inaction du gouvernement met la stabilité sociale en danger»

 

 

Arvin Boolell, lui, soutient que l'on peut faire trois constats à partir de ce sondage. D’abord : il confirme «un gouvernement en déclin et qui n’a pas de leadership». Puis, le travail du ministre Duval qui est reconnu. Mais «l’inaction du gouvernement met la stabilité sociale en danger car février sera un mois pénible pour la population. Les commodités importées ne baissent pas même s’il y a une baisse sur le plan mondial».

Et pour Arvin Boolell, «une année après les élections, il n’y a pas de feel good factor dans le pays». L’ancien ministre se dit aussi content que «le public apprécie maintenant le travail de Paul Bérenger. Shakeel Mohamed fait aussi un bon travail. Il est temps pour que toute l’opposition se concerte pour une action coordonnée autour des thèmes qui concernent le grand public». Mais, précise-t-il, «je ne parle pas d’alliance».

Contacté, Paul Bérenger a, lui, simplement lancé dimanche : «Normalement, je ne commente jamais de sondage.»