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CTSP : «Une compensation de Rs 700 pour ceux qui ont moins de Rs 8400»

2 décembre 2015, 19:32

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 CTSP : «Une compensation de Rs 700 pour ceux qui ont moins de Rs 8400»

La compensation salariale est toujours au centre des débats syndicaux. La Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) d’une part, et le Mauritius Trade Union Congress (MTUC) d’autre part, ont chacun tenu une conférence de presse ce mercredi 2 décembre, à Port-Louis, où ce sujet a été abordé.

 

La CTSP se dit en faveur des Rs 500 accordées. Mais néanmoins, «nous demandons au gouvernement de faire un autre petit geste : une compensation à hauteur de Rs 700 pour ceux qui touchent moins de Rs 8 400.»

 

Le syndicat déplore aussi la lenteur du gouvernement pour faire avancer les choses pour les travailleurs du secteur privé. Selon Jane Raggoo, «les amendements aux lois du travail ne sont pas encore prêts. Les patrons continuent d’utiliser la loi bancale de 2009». La CTSP demande donc que les parlementaires se penchent sur les lois du travail dès la reprise des séances de l’Assemblée nationale en mars de l’année prochaine.

 

De son côté, le vice-président du MTUC est d’avis qu’il faudrait revoir les Remuneration Orders car plusieurs sont encore «pending». Il ajoute qu’ils doivent être revus tous les trois ans, comme prévu par le PRB. Il demande au gouvernement de régler cette situation au plus vite.

 

Quant au National Wage Consultative Council, les membres du MTUC considèrent qu’il ne faut pas aller de l’avant avec ce projet. Ils préfèrent le National Tripartite Forum qui regroupe le gouvernement, les syndicats et le patronat. Une réunion tripartite est d’ailleurs prévue ce jeudi 3 décembre, à 15 heures, au Sir Harilall Vaghjee Hall, où les représentants du ministère des Finances, du secteur privé et les syndicats se rencontreront.

 

D’autre part, le MTUC a aussi abordé la question du Good Governance and Integrity Reporting Bill. Dewan Quedou, le président du syndicat, accueille favorablement ce projet de loi. Cependant, il estime que «ce sont ceux qui évoluent dans des professions libérales qui seront les plus touchés, comme les chauffeurs de taxi, les marchands ambulants et les beach hawkerscar leur salaire n’est pas assuré».