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Violence domestique: Perraud annonce un projet d’arrestations sans mandat…

24 novembre 2015, 13:30

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Violence domestique: Perraud annonce un projet d’arrestations sans mandat…
«Des changements doivent être apportés. Mon ministère est d’ailleurs en consultation avec l’Attorney General. Toute forme de violence domestique sera criminalisée.» C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Egalité des genres, Aurore Perraud, au Parlement le mardi 24 novembre. Elle répondait à la Private Notice Question du leader de l’opposition, axée sur la violence domestique.
 
La ministre a également indiqué qu’un projet, visant à permettre à la police de procéder à des arrestations sans mandat, mais en se basant sur des preuves, est à l’étude. «Des consultations sont en cours avec la police», a-t-elle déclaré. Une Specialised Domestic Court est également prévue. De même que la possibilité de permettre à une victime de témoigner via vidéoconférence.
 
A une question du leader de l’opposition, Paul Bérenger, elle a souligné que de janvier 2015 à ce jour, 2 375 cas de violence domestique ont été rapportés à la police. Le Family Support Bureau en a, lui, enregistré 3 534 pour la même période. En 2014, le nombre de cas rapportés à la police était de 3 062 – 4 701 pour le Family Support Bureau – et en 2013, 2 842 – 4 767 pour le Family Support Bureau. Des cas sont souvent rapportés à la fois aux deux institutions, a précisé la ministre.
 
Une nouvelle étude sera, par ailleurs, menée en janvier 2016 sur la «intimate partner violence». Et à Paul Bérenger qui cherchait des informations sur le National Coalition against Domestic Violence Committee, elle a déclaré que celui-ci s’est réuni à neuf reprises entre mars et le 23 novembre. Deux sous-comités ont été mis en place. Et une réunion est prévue à 15 heures, le mardi 24 novembre, pour finaliser leur rapport, qui sera soumis au Conseil des ministres en décembre.
 
Autre annonce : la ministre a dit être en pourparlers avec la police afin que des Family Support Bureaux soient installés dans les postes de police. «Actuellement, il y en a six et c’est insuffisant.»