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Good Governance and Integrity Reporting Bill: «Pas un outil politique», dit Bhadain

9 novembre 2015, 17:02

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Good Governance and Integrity Reporting Bill: «Pas un outil politique», dit Bhadain

«Le problème, c’est que les gens n’ont pas vraiment compris comment cela fonctionnera.» C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Bonne gouvernance Roshi Bhadain à la sortie de la réunion du groupe parlementaire de l’alliance Lepep, le lundi 9 novembre. Il s’est efforcé de dissiper doutes et réserves sur le Good Governance and Integrity Reporting Bill.

 

Il a ainsi soutenu qu’il ne «s’agit aucunement d’un outil politique». Selon lui, le «pouvoir ne sera pas entre les mains de l’exécutif. Il ne pourra ordonner des saisies. Seul le judiciaire aura ce pouvoir».

 

«Changer le fonctionnement de Maurice»

 

Des amendements seront-ils apportés ? «Nous sommes à l’écoute. Nous avons lancé un débat justement pour que tous viennent avec leurs propositions. Nous écouterons toutes les suggestions et nous viendrons avec une loi», a indiqué le ministre. Il a affirmé que cette loi «va changer le fonctionnement de Maurice, le faire devenir un pays propre».

 

Interrogé sur la démission de la députée orange Danielle Selvon – elle avait fait part de son désaccord par rapport au Good Governance and Integrity Reporting Bill – il a déclaré ne pas croire que «cette démission soit liée au projet de loi».

 

De son côté, le député Sudhir Sesungkur a souligné que «tous les points litigieux ont été abordés» et réglés. Satisfaction également du côté de Mahen Jhugroo.

 

Ce projet de loi a suscité une levée de boucliers, tant du côté de l’opposition que de la majorité. Certains ont parlé de lacunes, surtout en ce qui concerne la saisie immédiate des avoirs. Des réserves avaient également été émises sur le transfert du pouvoir de saisie des biens sous la tutelle de la Financial Intelligence Unit, une prérogative qui appartient pour l’heure au bureau du DPP.