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Cédric Catheline, directeur général des opérations régionales de SGS: Optimisme et efficacité

28 octobre 2015, 09:52

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Cédric Catheline, directeur général des opérations régionales de SGS: Optimisme et efficacité
Cédric Catheline est un des hommes qui montent au sein de la multinationale SGS S.A. À 40 ans, il en est à son deuxième mandat en tant que directeur général des opérations régionales. Le premier était au Sénégal où il avait la charge de six pays africains. Cette fois, c’est dans l’océan Indien, où il a sous sa responsabilité cinq pays, dont Maurice.
 
Un homme simple mais efficace, c’est l’impression que laisse Cédric Catheline. Bien que basé à SGS de Madagascar, il a aussi sous sa responsabilité les filiales de Mayotte, des Comores, de Maurice et depuis peu de La Réunion. Si jusqu’ici, il s’est surtout rendu à La Réunion et à Maurice, durant les prochains mois, il se rendra dans les autres îles tombant sous sa juridiction.
 
À la base, ce Breton est ingénieur agricole de formation, ayant étudié à l’École supérieure d’agriculture d’Angers avec spécialisation en oenologie. C’est dans le cadre de son mémoire de fin d’études sur le trading du café qu’il se rend au Brésil. C’est d’ailleurs là qu’il rencontre celle qui va devenir quelques années plus tard sa femme. Puis, après deux années au Zimbabwe, il rentre en France et est engagé par une des filiales brésiliennes du groupe Roullier qui se spécialise en agro-industrie.
 
Il développe toute la partie vétérinaire relative à l’hygiène du lait et des fermes afin d’optimiser la qualité du produit.
 
En 2007, il se laisse tenter par une offre de la multinationale SGS basée en Suisse, qui offre des services d’inspection, de vérification, de tests et de certification dans dix lignes. Cette multinationale recherche un directeur ventes et marketing pour ses opérations en Angola et comme Cédric parle couramment l’anglais, le portugais et l’espagnol, il est recruté.
 
Dans ce pays, la filiale de SGS a un mandat gouvernemental pour le contrôle des importations pour le compte des douanes angolaises. Il assume ces responsabilités pendant trois ans avant de devenir Contract Manager pour deux ans dans cette même filiale.
 
En 2012, il est nommé directeur général au Sénégal où il gère la filiale du pays mais aussi celles de Guinée Bissau, de Gambie, du Cap Vert, de Mauritanie. Entre 65 % et 70 % de l’activité de SGS dans ces pays a trait aux produits pétroliers, le reste étant partagé entre les activités agricoles, minières et industrielles.
 
S’il est basé à Madagascar où SGS est notamment actionnaire de Gasynet, un Public and Private Partnership qui fournit des outils informatiques et le bordereau de suivi de cargaison aux douanes ainsi que des scanners sur les ports de Tamatave, Diego, Majunga, Tuléar et l’aéroport d’Ivato, toutes les îles de la région sont sous sa responsabilité. La filiale malgache propose entre autres des services de contrôle et d’inspections aux secteurs pétroliers, agricoles mais aussi des analyses en laboratoire au secteur textile.
 
Appelé à évoquer les difficultés pour la région, Cédric Catheline n’en voit pas. «J’ai un caractère optimiste. Les challenges sont davantage au niveau des ressources humaines disponibles car SGS a énormément de services à offrir. À Maurice, par exemple, en matière de services au secteur hôtelier, SGS couvre déjà une grande partie du marché en offrant des packages globaux. Par contre, au niveau de l’activité pétrolière, SGS offre un service de laboratoire mais il y a d’autres services que nous pourrions aussi offrir et que nous essaierons de développer.»
 
À la demande du gouvernement sortant qui souhaitait privatiser les centres de contrôle technique automobile à Maurice, SGS a investi dans le fitness centre de Forest-Side tant en termes d’équipements que de formation du personnel. «Nous attendons impatiemment le feu vert du ministère des Infrastructures publiques.»
 
La filiale réunionnaise vient juste de passer sous sa tutelle et «nous développons La Réunion avec le soutien de SGS Maurice. Il y a des clients à La Réunion qui ont besoin de résultats d’analyses dans un délai très court et notre laboratoire régional accrédité ISO 17025 nous permet d’offrir à ces clients un turn around time qui correspond à leurs attentes.»
 
Et quid des autres îles dont il a la charge ? «J’essaierai aussi de rendre nos structures plus aptes à répondre à davantage de besoins commerciaux. Je crois que pour toutes les îles de la région, il y a moyen d’augmenter le scope et le volume de nos activités. Je suis extrêmement ambitieux par rapport à notre potentiel et ce que SGS est capable de faire».