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Rezistans ek Alternativ interroge le gouvernement sur la déclaration ethnique

24 octobre 2015, 18:00

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Rezistans ek Alternativ interroge le gouvernement sur la déclaration ethnique
Resistans ek Alternativ veut connaître la position qu’adoptera le gouvernement en Cour suprême, le 3 novembre prochain, lorsque sa plainte constitutionnelle sera prise sur le fond. «Nous ne sommes pas d’accord avec le premier ministre qui vient dire qu’il attendra après le 3 novembre pour préciser sa position», dit Stéphane Gua, porte-parole, ce samedi 24 octobre lors d’un point de presse. La plainte de ce mouvement a trait à l’abrogation de la loi obligeant les candidats aux élections générales à déclarer leur appartenance ethnique.
 
Le gouvernement utilise les mêmes tactiques que l’ancien régime. Par ailleurs, si le gouvernement dit qu’il n’y aura pas de select committee mais un comité ministériel, cela veut dire qu’il a déjà une position politique sur la question. Alors pourquoi attendre le 3 novembre, se demande Stéphane Gua. Il est impossible qu’un gouvernement n’aille pas plus loin qu’un mini-amendement sur la déclaration d’appartenance ethnique, il est donc dans l’intérêt de celui-ci de préciser sa position. 
 
Le porte-parole de Rezistans ek Alternativ dit toutefois noter des positions très contradictoires au sein de l’alliance Lepep. Le Parti mauricien social-démocrate (PMSD) a toujours dit qu’il était en faveur d’un recensement communal, alors que le Premier ministre est catégorique, il est contre cet exercice.  

Ancien et nouveau gouvernement se ressemblent

Autre sujet abordé lors du point de presse de ce samedi, le recrutement des 60 médecins par le ministère de la Santé. Pour Resistans ek Alternativ, l’actuel gouvernement et l’ancien gouvernement se ressemblent quand il s’agit de méritocratie. «C’est clair que ce sont des proches du gouvernement qui ont été recrutés.» Les membres du mouvement réclament que la liste soit rendue publique.
 
Les projets de développement à Trou-aux-Cerfs ont également été à l’agenda de la conférence de presse. Le Trou-aux-Cerfs est un patrimoine et les développements proposés par la mairie de la Ville lumière sont des développements sauvages s’insurge Michel Chiffonne. « Un crime envers la génération future » ajoute-t-il. Une manifestation n’est pas à écarter pour protester contre la décision de la mairie de Curepipe.