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Projet hôtelier à la Cambuse: «Près d’un demi arpent de plage accaparé», dit Ah-Yan

21 octobre 2015, 15:42

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Projet hôtelier à la Cambuse: «Près d’un demi arpent de plage accaparé», dit Ah-Yan

Georges Ah-Yan poursuit sa lutte pour «préserver» la plage de La Cambuse. Selon lui, avec le Chaland Resort Hotel, «près d’un demi arpent de la plage sera accaparé». La plateforme Aret Kokin Nou Laplazavait déposé une injonction en cour en ce sens. L’affaire a été appelée en cour industrielle le mercredi 21 octobre. Elle a été renvoyée au 28 octobre.

 

«On est pour le développement mais cela ne peut se faire au détriment des citoyens. Nou pe laguer pu pas touss le domenn piblik. Mais on n’a aucune objection à ce que le prometteur poursuive son projet là où il n’y a pas litige», a déclaré Georges Ah-Yan. D’ailleurs, précise-t-il, «l’injonction s’applique uniquement là où il y a litige. Mais le prometteur peut commencer les travaux, le temps que l’injonction soit débattue».

 

 

Un hôtel sur 33 arpents

 

La construction du Chaland Resort Hotel s’élève à Rs 2,7 milliards. L’hôtel s’étendra sur 33 arpents. Il comprendra une suite présidentielle, cinq suites de luxe, 133 chambres supérieures et 24 chambres doubles. Sans compter une chambre dédiée aux handicapés, 40 villas se trouvant dans la cour de l’hôtel et quatre autres chambres avec vue sur la mer, entre autres. Il est aussi question de la création de quelque 300 emplois directs et 600 emplois indirects.

 

Les promoteurs du projet, le groupe Currimjee Jeewanjee, soutiennent pour leur part qu’ils entendent valoriser et protéger La Cambuse. Ils avancent que le développement comportera une zone tampon de 100 mètres à partir du niveau de la mer à marée haute. Et d’assurer qu’aucune construction ne se fera dans cette zone pour préserver la crête de la dune.

 

Pour ce faire, ils ont sollicité la contribution de Pierre Baissac de Diospyros Ltd, consultant en écologie. Ce dernier a élaboré un plan de restauration progressive de la flore endémique qui ornait cette côte originellement, avant l’arrivée de l’homme sur l’île. Cette végétation permettra la stabilisation et la conservation de la dune.