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SAJ vole au secours de Gayan

21 octobre 2015, 09:35

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SAJ vole au secours de Gayan

Il n’est pas question de demander au ministre de la Santé de démissionner. Le Premier ministre a été clair sur le sujet hier, mardi 20 octobre au Parlement. Il est même intervenu alors qu’Anil Gayan était soumis aux questions du député mauve Rajesh Bhagwan.

 

Ce dernier s’était intéressé  à la déclaration d’Anil Gayan lors d’un rassemblement politique pendant lequel il avait déclaré que la suspension de la méthadone était due à la tendance politique des toxicomanes. Cette déclaration avait suscité de vives réactions du côté des ONG et des membres du public. «C’était une boutade, il n’avait pas l’intention de blesser quiconque», a répliqué sir Anerood Jugnauth.

 

Pour le Premier ministre, cette déclaration a été gonflée et il n’y a pas lieu de demander au ministre de démissionner. Compte-t-il, toutefois, introduire un code de conduite pour ses ministres après les nombreux dérapages, devait demander Reza Uteem. Sir Anerood Jugnauth n’a pas manqué de lancer une pique à l’opposition en répondant à la question. Il y aurait davantage de dérapage du côté de l’opposition, devait-il lancer.

 

Anil Gayan ne recule pas

 

En ce qui concerne le dossier de la méthadone, le ministre de la Santé ne recule pas. Répondant à une question du député Zuber Joomaye qui a demandé si la Dangerous Drugs Act sera amendée pour que le programme de traitement à la suboxone soit introduit, le ministre a confirmé que la loi sera amendée.

 

Il explique que le programme de la méthadone se poursuivra pour ceux déjà inscrits. «Pour les nouveaux, nous voulons tenter de les sortir de la dépendance et ne voulons pas les rendre dépendants de la méthadone.» Pourtant, le député  Osman Mahomed a déclaré que la suboxone «est pire que la méthadone». Il indique aussi que la suboxone n’a pas de «clean sheet» en Australie et que c’est souligné dans un rapport. Anil Gayan maintient, lui, que cette substance est un traitement approuvé.

 

En ce qu’il s’agit du problème de réhabilitation, Anil Gayan affirme qu’il faudra trouver une solution car seuls 14 patients ont été réhabilités sur plus de 3 000 depuis l’introduction du traitement à la méthadone.