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[Vidéo] Mont-Choisy: «L’effondrement du portail est un mystère», dit le fils du gérant

19 octobre 2015, 00:21

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[Vidéo] Mont-Choisy: «L’effondrement du portail est un mystère», dit le fils du gérant

Il devra répondre d’une accusation provisoire d’homicide involontaire. Shaheed Lotun, le gérant du bungalow où le jeune Fernandez Sanchez a trouvé la mort samedi dernier, a été arrêté par les limiers du poste de police de Trou-aux-Biches, le lundi 19 octobre.

 

N’ayant pu comparaître en cour de Mapou lundi, Shaheed Lotun, 62 ans, a été libéré sur parole. Il sera inculpé mardi. Une charge provisoire d’homicide involontaire devrait être logée contre lui. Il lui est aussi reproché de n’avoir aucun permis d’opérer.

 

Dans leur déposition au poste de police de Trou-aux-Biches, les parents de la victime ont déclaré qu’il n’y avait pas de «fittings» pour tenir le portail. Shaheed Lotun n’a pas encore donné sa version des faits aux enquêteurs. Il devra le faire en compagnie d’un homme de loi.

 

Sollicités, les fils du gérant affirment que le portail était en très bon état et qu’il est souvent entretenu.«L’effondrement du portail est un réel mystère», indique l’un d’eux.

 

Samedi matin, Fernandez Sanchez, âgé de 5 ans, a connu une fin tragique lorsqu’un portail a cédé et lui est tombé dessus. Il jouait en compagnie de deux autres enfants lorsque le drame s’est produit. Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses, où il a succombé à ses blessures. L’autopsie pratiquée par le chef du département médicolégal de la police a attribué le décès à une fracture du crâne.

 

 

Un rapport de la Tourism Authority attendu

 

Par ailleurs, quelques heures après l’accident, la Tourism Authority a ouvert une enquête. Elle cherche à déterminer si le bungalow de Mont-Choisy respectait les conditions imposées pour un tel lieu. Un rapport préliminaire sera rendu le mardi 20 octobre, selon une source au sein de l’organisme.

 

La Tourism Authority souligne que les bungalows, guest houses et hôtels doivent avoir un permis pour louer des chambres à court terme. Après inspection, les officiers définissent aussi les mesures de sécurité à prendre. Quant aux particuliers, ils n’ont pas le droit de louer des chambres sur une courte période aux Mauriciens et aux étrangers sans un permis de la Tourism Authority. Cet organisme fait des descentes dans plusieurs parties de l’île et verbalise les contrevenants.