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Fonds publics: Rs 6 millions par mois pour des fonctionnaires suspendus

18 octobre 2015, 16:06

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Fonds publics: Rs 6 millions par mois pour des fonctionnaires suspendus

Rs 3 millions. C’est ce que coûtent, par mois, les 280 policiers suspendus entre janvier 2009 et octobre de cette année. Au total, «l’État dépense Rs 6 millions mensuellement pour payer les salaires des fonctionnaires qui ont été suspendus», révèle à l’express Alain Wong, ministre de la Fonction publique.

 

Au Parlement le mardi 13 octobre, Alain Wong a indiqué que sur les 280 policiers suspendus, environ 170 cas sont en attente. Par ailleurs, 106 autres cas ont déjà été entendus; 94 policiers ont été réintégrés à leur poste, six ont pris leur retraite anticipée et six autres ont été licenciés.

 

«Faire une réforme»

 

Face à cette situation, le ministre a entamé des discussions avec le commissaire de police et l’Attorney General, depuis le mois de mars, «pour faire une réforme». Ainsi, «au lieu de suspendre un fonctionnaire, il sera redéployé vers un autre département».

 

Que pense Rashid Imrith, président de la Government General Services Union, de cette mesure ? «Tout dépend de si le fonctionnaire change de lieu de travail, mais pour faire le même métier, fait-il ressortir. Si un fonctionnaire assume une fonction spécifique, on ne peut pas le caser n’importe où.»

 

Les longs congés pèsent lourd sur les finances

 

Autre aspect sur lequel planche le ministre de la Fonction publique : les longs congés payés. Car, concède Alain Wong, cela pèse lourd sur les finances. Toutefois, faire des changements s’avère, dans ce cas précis, plus compliqué. «C’est un droit acquis et je fais donc appel à la responsabilité civique des fonctionnaires», dit le ministre.

 

Rashid Imrith avance, lui, que les fonctionnaires peuvent avoir jusqu’à six mois de congés payés accumulés. «Dépendant du nombre d’années de service, un fonctionnaire peut avoir jusqu’à 35 jours de congés par année qu’il peut accumuler.» Sollicité, Satyaved Seeballuck, chef de la fonction publique, n’a pas souhaité faire de commentaire.