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Lutchmeenaraidoo sur l’affaire BAI: «Je n’ai jamais vécu une crise aussi grave de toute ma carrière»

3 août 2015, 13:45

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Lutchmeenaraidoo sur l’affaire BAI: «Je n’ai jamais vécu une crise aussi grave de toute ma carrière»

Comment mieux développer Maurice? Dès le début de son discours dans les locaux de La Sentinelle, le jeudi 3 septembre, Vishnu Lutchmeenaraidoo a livré la vision du gouvernement pour le pays. Soyons ambitieux, dit-il. Et le rêve est en train de se réaliser. «J’ai foi dans une nation qui peut prendre son destin en main.» Ce développement se décline en trois pôles: port, économie océanique et Afrique.

 

 

11h51 : «Apollo Bramwell est un merveilleux projet. Il y aura le tourisme médical et une université.»

 

11h50 : «Apollo Bramwell sera un charitable trust. On a rien à gagner dedans. Au niveau de l'emploi, ceux au sommet de la pyramide devront partir. Les décideurs eux-mêmes savent qu'ils n'ont plus leur place.»

 

11h50: «Je n'ai pas le moindre regret d'avoir fait ce que j'ai fait.»

 

11h48 : «Je compte sur la bonne gestion. Je compte sur la NCB et la National Insurance Company.»

 

11h45 : «Nous avons pris un risque gigantesque. Personne n'aurait pu gérer une telle situation. Il est clair que la vente des assets ne va pas suffir. Mais il y a des assets cachés que l'on traque.»

 

11h43: «On est sorti presque indemnes. On peut facilement être 'wise after the event'. Personne n'avait de solution à ce problème.»

 

11h40: «Les Mauriciens ont cru au mirage. Il y avait des agents dans chaque rue. Mais on a évité le pire. Quel gouvernement aurait pris le risque de garantir l'emploi. Je me suis engagé sur l'emploi, sur tous les dépôts.»

 

11h37 : «Je savais que la BAI allait prendre le maximum d'argent de la population. C'est l'Etat mauricien qui a pris la responsabilité de dédommager. Si je n'étais pas au courant, cela n'allait jamais s'arrêter.»

 

 

11h36 : «Depuis 2010, nous avions dit que la BAI allait entraîner une crise sociale»

 

11h30 : «Je veux un pays sans passe-droits (…) Il faut vivre la pauvreté pour la comprendre. Mon coeur est avec les pauvres même si je fréquente les grands pour que le pays avance. Je suis en train de donner au secteur privé toutes les facilités parce que c'est lui qui va tout donner. Je suis en train de me battre pour que les Mauriciens aient tous les mêmes droits.»

 

11h30 : «Ce ne sont pas les chiffres qui vont créer le pays.»

 

11h26: «La nation doit se prendre en main. Je le dis aux Mauriciens: si vous voulez le jackpot allez y. Mais Rome n'a pas été bâtie en un jour. Les gens sont impatients. Je prie pour que le pays soit épargné par la crise financière internationale.»

 

11h24 : «Pour le port franc, je suis en discussion avec Dubayy. On jette les bases.»

 

11h23 : «Les pays africains viennent nous voir, Ghana, Maroc, Sénégal, Zambie, pour une coopération sud-sud.»

 

11h21 : «J'avais dit qu'il fallait trois gros investissements pour développer le secteur de la pêche. J'ai sollicité la Chine, l'Inde et la France. La Chine a bougé très vite. Il y aura la construction d'un port de pêche pouvant accueillir 18 bateaux.»

 

11h20 : «Nous avons presque finalisé les discussions pour le port de loisirs, les croisières. Le port de Plaisance, c'est déjà fait, l'investisseur est là.»

 

11h18: «J'en ai marre de polémiquer. J'ai une façon de faire qui est différente, je suis intuitif. Il y a tout un développement massif qui est en train de se réaliser. Moi-même j'ai eu peur en présentant le Budget, mais la confiance est la clé.»

 

 

11h17: «Les chiffres que j'utilise dépendent des événements que je ne contrôle pas. Une crise financière comme en Chine, un tremblement de terre, cela bouscule tout. Je ne peux pas jouer la carte du chiffre car je ne suis pas le maître.»

 

11h15: «Je suis en train de bâtir un programme pour sortir de ce piège de middle income. Pour sortir de ce marasme, il faut passer à plus de 4%. Pour sortir de cette mouvance, il faut viser haut. Je ne suis pas là pour me battre sur les chiffres.»

 

11h10: Selon Vishnu Lutchmeenaraidoo, «quand j'avais dit en 2008 qu'on était au début de la crise, on m'a traité de fou. En 2009, j'ai dit que le système financier était menacé, protégeons-nous, investissons dans l'or. On m'a dit que c'était une idée stupide. On a perdu Rs 70 milliards. L'égo tue l'homme.»

 

11h09: A la question, vous maintenez une croissance de 6% alors que les économistes parlent de 3%, le ministre des Finances a répliqué: «Je me fous des chiffres, je ne suis pas économiste de formation. J'ai beaucoup d'intuition. C'est là ma force.»

 

11h07: «Dans les années 80, je m'étais dit que j'étais un grand. Au fil des années, je me suis dit qui suis-je. Je me suis dit je ne suis qu'un instrument. Les projets qui viennent me dépassent largement.»

 

11h06: «Je suis revenu en politique pour SAJ.»

 

11h05: «Le principe est simple: je fais de mon mieux c'est tout. Je suis obligé de donner le meilleur de moi-même en sachant qu'il y a des risques.»

 

11 h: «Nous servons de corridor pour que le financement asiatique et européen passe  par Maurice», indique Vishnu Lutchmeenaraidoo. Mais pourquoi passeront-ils par nous, demande Touria Prayag. «En France un grand industriel m'a dit cela: pourquoi passer par vous alors que j'ai 20 000 employés en Afrique? Mais nous avons un instrument financier unique au monde.»

 

10h58: A la question, sommes-nous vraiment un paradis fiscal, le ministre des Finances devait répondre: «La perception est une réalité. Lors de mes missions, je dis non, que Maurice n'est pas un paradis fiscal. Je me fais lyncher.»

 

10h56: «L'île Maurice comme paradis fiscal c'est terminé.»

 

10h54: «Notre avenir est dans un centre financier transparent. Le business de l'offshore mauricien est beaucoup plus fort maintenant avec l'Afrique et l'Inde.»

 

10h49: «On se trompe si on pense qu'on peut profiter du système d'un pays pour émerger. J'étais en Inde et au Parlement, ils ont parlé du 'infamous Mauritius'. Cela m'a profondément blessé.»

 

10h47: «Nous avons dans le pays le génie nécessaire. Je vends un rêve car il faut surmonter une crise qui arrive.»

 

10h45 : «Si nous voulons vivre dans l'avenir, il faut reconstruire. Mon message: nous allons entrer dans une phase difficile.»

 

10h45: «En tant que financier, je ne peux pas gouverner sans prévoir. Nous faisons des projections, je vends un projet de société. La planète est en crise.»

 

10h40: Débat entre Raj Meetarbhan, rédacteur en chef de l'express, Touria Prayag, rédactrice en chef de Weekly, et Abdoolah Earally, responsable multimédia. Selon Vishnu Lutchmeenaraidoo, «il n'y a pas de volonté de SAJ de prendre en main l'économie. Il a en main le gouvernement».

 

10h36: «SAJ et moi nous sommes extrêmement complémentaires. Il a un leadership exemplaire. Moi je fais de la vision économique et sociale.»

 

10h35: A l’heure des questions-réponses. «Ne venez pas me juger sur six mois. Je ne rentre pas dans le jeu du taux de croissance, parce que c’est un jeu de société. Il y assez de personnes dans ce pays qui croient dans ce que je dis.»

 

10h33: «L’Afrique sera un partenaire incontournable. Des gens disent pourquoi aller au Ghana, à Rodrigues alors qu’il y a des problèmes ici. Cela me met dans une colère. Nous avons l’obligation de faire avancer Rodrigues.»

 

 

10h30: «Ces projets prennent du temps. Les fruits seront visibles en 2016. Ne vendons pas de rêves»

 

10h25: «Huit projets de smart cities, un rêve? Je veux donner au pays de nouvelles infrastructures. Nous sommes tous sur le meme bateau»

 

10h24: «Je donne tout aux blancs? Mais je donne aux pauvres aussi»

 

10h23: «La nation doit comprendre que nous sommes tous dans le même bateau»

 

10h22: «Nous sommes devenus une nation qui cherche des résultats instantanés»

 

10h20: «Je me demande si le pays n’a pas besoin d’une bonne crise pour que la population se réveille»

 

10h19: «En 1983, j’ai mis le président de Sun Resort à la porte pour que l’Etat prenne le contrôle des jeux.»

 

10h17: «Nous avons dû gérer un casino rempli d’agents politiques»

 

10h15 : «J’ai sous-estimé la capacité des gouvernants à faire de la politique», soutient le ministre des Finances.