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Activité nautique: voler au-dessus de l’eau…

30 août 2015, 14:52

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Activité nautique: voler au-dessus de l’eau…

Le Fun-Flyer, vous connaissez? Pierre-Stéphane Rocca et Benito Caëtane, de la compagnie Jetpack Mauritius, soulignent qu’il s’agit d’une «activité novatrice». Il se pratique grâce au jetpack, «un matériel qui permet de voler au-dessus de l’eau sous pression», déclare Pierre-Stéphane Rocca, ressortissant français habitant à Maurice. Après des essais en mer concluants, la semaine écoulée, cette activité nautique sera lancée dans les eaux de Mon-Choisy début septembre.

 

Constitué d’une coque et d’un moteur, cet engin, qui se déplace à une vingtaine de kilomètres, fonctionne comme une pompe flottante. Il aspire et délivre de l’eau sous pression au jet-pack à travers un tuyau de dix mètres.

 

«Le départ se fait sur le dos. Ensuite, petit à petit, la personne se met en position verticale à 90 degrés. On augmente la puissance graduellement. Le réglage est très précis», poursuit Benito Caëtane, un Mauricien d’origine française.

 

Fibre de verre

 

Ne craignent-ils pas que leur permis soit résilié, à l’instar de ceux des promoteurs du jet-ski? Non, affirment Pierre-Stéphane Rocca et Benito Caëtane. Car, font-ils ressortir, le Fun-Flyer est une des activités les moins dangereuses qui soit. En effet, non seulement le jetpack est en fibre de verre, mais il est aussi rempli de mousse. Donc, «impossible de couler», font-ils valoir.

 

Les promoteurs n’ont, par ailleurs, pas lésiné sur les moyens pour sécuriser cette activité. Ils contrôlent eux-mêmes l’appareil avec une télécommande. Le pilote, avance Benito Caëtane, doit porter un casque ainsi qu’un gilet de sauvetage et a une liaison radio avec le moniteur. Il est suivi d’un bateau de sécurité et de bateaux d’accompagnement en cas de problème technique. Qui plus est, une plate-forme d’environ 40 mètres sera installée pour les besoins de l’activité.

 

Permis obtenu après trois ans

 

La concrétisation de ce projet, au coût de Rs 20 millions, a pris trois ans, déplorent Pierre-Stéphane Rocca et Benito Caëtane. Ils disent avoir «vraiment souffert pour obtenir les permis». Depuis 2012, font-ils ressortir, ils ont entrepris une quinzaine de voyages à Maurice.

 

Et ont-ils bénéficié d’un coup de pouce des proches d’un ministre pour lancer cette activité, comme le laissent entendre certaines rumeurs? Non, soutiennent-ils. «La politique du gouvernement est d’introduire des activités novatrices qui apportent une valeur ajoutée. C’est ce que nous avons voulu faire.»