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Il propose un pot-de-vin à un policier: un chauffeur de taxi reconnu coupable

17 août 2015, 11:04

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Il propose un pot-de-vin à un policier: un chauffeur de taxi reconnu coupable

Une envie pressante ne peut pas tout justifier… Le chauffeur de taxi Premnat Muttylall l’aura appris à ses dépens après avoir été condamné pour corruption et multiples infractions au Code de la route, le vendredi 14 août, en cour intermédiaire. Il a été reconnu coupable de bribery on public official pour avoir proposé un pot-de-vin de Rs 200 à un policier, en 2011.

 

Cette année-là, le chauffeur avait été approché par un représentant des forces de l’ordre alors qu’il s’était engagé dans un sens interdit. Ce dernier lui a demandé de produire son permis de conduire. Premnat Muttylall s’est exécuté et a aussi glissé un billet de Rs 200, en disant au policier: «Gard sa pou ou.»

 

Le constable Ramdawa a interprété ce geste comme une tentative de corruption et a informé le chauffeur de taxi qu’il s’agissait d’un délit. Il a aussi demandé au chauffeur de se soumettre à un alcootest, en raison d’effluves d’alcool qui émanaient de sa personne. C’est alors que Premnat Muttylall a démarré en trombe. Le policier a tout de suite relayé le signalement du fuyard au poste de police.

 

Différentes versions

 

Durant le procès, Premnat Muttylall a confirmé qu’il avait donné son permis au policier et qu’il avait bu de la bière ce matin-là. Il a aussi affirmé que lorsqu’il parlait au constable Ramdawa, il a eu une envie pressante qui l’a forcé à démarrer rapidement. Il a cependant concédé qu’il avait peur d’être soumis à un alcootest.

 

La magistrate a estimé que la version de Premnat Muttylall ne pouvait être vraie. Car s’il avait pris de la bière le matin, il ne pouvait pas toujours sentir l’alcool à 18 h 30. De plus, l’accusé a donné différentes versions pour justifier sa fuite. Enfin, le chauffeur de taxi avait laissé tous ses documents au policier avant de partir, alors qu’il avait affirmé aux autorités qu’il avait perdu son permis.

 

Pour la magistrate, l’accusé est un «mere liar». Elle l’a donc jugé coupable.