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Parc de Blue-Bay: mise au point du ministère de l'Environnement

1 août 2015, 11:03

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Le ministère tient à apporter ces éclaircissements suite aux publications de deux articles de presse dans l’express du 14 et 17 juillet, notamment (1) Dégradation de l’écosystème marin : haro sur le mercure et (2) Parc marin de Blue-Bay – Désenchantement respectivement.

 

Par rapport au premier article de presse, le Fisheries Division assure que le niveau de mercure est contrôlé à huit estuaires autour de l’île. Depuis l’an 2000, le niveau de mercure reste en dessous de la limite de dépistage de 0,03 μg/l et dans les limites du Coastal Water Quality Guidelines de la République de Maurice. De plus, le Competent Authority Seafood de ce ministère qui s’occupe de l’exportation de poisson et des produits dérivés du poisson, en se basant sur les analyses faites au laboratoire de SGS (Mauritius) Ltd, assure que le niveau de mercure recommandé est respecté.

 

En ce qu’il s’agit de la détérioration graduelle de nos récifs coralliens, cela est plutôt dû aux effets du changement climatique qui résulte dans le blanchiment répétitif des coraux à travers le monde depuis plusieurs années déjà. Il est aussi à noter que depuis les années 90s, le centre de recherche d’Albion surveille l’écosystème de nos récifs coralliens dans 12 sites. De plus, depuis 1998, le Centre travaille sur la restauration des récifs dans plusieurs sites autour de l’île Maurice et de Rodrigues.

 

En ce qui concerne le deuxième article de presse, après son apparition dans votre quotidien, les officiers de ce ministère et ceux du ministère de l’Environnement ont été dépêchés le même jour au Blue Bay Marine Park pour un constat et des analyses. Il est à noter qu’aucun poisson n’a été retrouvé mort et que la plage était en bon état.

 

Les officiers du Fisheries Protection Service qui sont en patrouille régulièrement dans la région informent qu’il n’y a pas eu de cas de poissons morts pendant la période mentionnée dans l’article. Le contracteur responsable du nettoyage de la plage confirme cette information. La photo du poisson mort publiée est celle d’un poisson volant qui, en général, évolue hors du lagon.

 

Pour ce qui est des traces de diesel sur la surface de mer aux alentours de la jetée, cela provient des bateaux qui opèrent dans la région. Les opérateurs de ces bateaux ont été sensibilisés sur l’importance de sauvegarder notre environnement marin.

 

Le Fisheries Division réitère son engagement ferme pour la protection et la conservation de nos ressources marines.

 

Le ministère de l’Économie océanique, des ressources marines, de la pêche, des services maritimes et des îles éparses. Mardi 28 juillet 2015.

 

Notre réponse :

Nous invitons les responsables du ministère à lire notre article sur le sujet