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La Réunion: après le débris d’avion, d’autres «découvertes» insolites

31 juillet 2015, 11:22

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La Réunion: après le débris d’avion, d’autres «découvertes» insolites

Les 9es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) n’y sont pour rien. Le volcan, en pré-éruption, non plus. Si l’île sœur est devenue une ruche pour journalistes étrangers et experts en aviation venant de différents horizons, c’est grâce à la découverte, mercredi, d’un débris qui pourrait fort bien provenir du vol MH370 de la Malaysian Airlines.

 

 

Et l’effervescence ne risque pas de retomber avec la découverte, le vendredi 31 juillet, de deux bouteilles en plastique. Selon le site linfo.re, ces objets, qui ont été retrouvés au même endroit que le fragment d’aile, présenteraient des inscriptions indonésiennes et chinoises. C’est un journaliste étranger qui a fait la découverte, indique Réunion Ière sur son site.

 

Le mystère reste entier sur la provenance de ces bouteilles. «Il faut considérer ces nouveaux éléments avec plus grande prudence car des cargos asiatiques naviguent au large des côtes réunionnaises et des déchets peuvent donc s’échouer sur le littoral», peut-on lire sur le site linfo.re.

 

 

L’un des épisodes les plus mystérieux de l’aviation civile

 

Le morceau d'aile d’avion retrouvé, mercredi, sera envoyé en France pour vérifier s’il provient en fait de l’appareil de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014, a déclaré jeudi le Premier ministre malaisien Najib Razak. «Le lieu est cohérent avec l’analyse de la dérive fournie à l’équipe d’enquête malaisienne, qui a montré une trajectoire allant du sud de l’océan Indien à l’Afrique», a-t-il dit.

 

Il a émis l’espoir que la lumière pourrait être faite sur l’un des épisodes les plus mystérieux de l’aviation civile, l’appareil ayant disparu alors qu’il effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à bord.

 

La chaîne de télévision française France 2 a montré des images du débris retrouvé à Saint-André, dans l’est de La Réunion. On y lit distinctement l’inscription 657 BB, qui correspond dans un manuel d’entretien du Boeing 777 à une pièce de l’aile appelée «flaperon», une sorte de volet, ce qui semble prouver qu’il appartient à ce type d’avion.

 

«Tant qu’on ne sait pas, on espère»

 

Outre le buzz médiatique (de CNN au Malaysian Times), la découverte du débris d’avion a surtout suscité émotion et anxiété parmi les proches des 239 passagers, qui n’ont pu faire leur deuil jusqu’ici. L’appareil avait disparu des radars une soixantaine de minutes après son décollage de Kuala Lumpur pour Pékin. Par la suite, il y a eu plusieurs fausses alertes concernant la découverte de débris.

 

«Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à (ce qui s’est passé). J’ai de l’espoir, et d’un autre côté, je n’en ai pas. Je pense que tant qu’on ne sait pas, on espère», a déclaré à la presse, l’une des proches des victimes. Le Malaisien G. Subramanian a raconté à l’AFP qu’il avait «le cœur brisé à chaque fois que des amis ou membres de sa famille lui parlaient de son fils S. Puspanathan», qui était dans l’avion. «J’espère qu’il va se confirmer qu’il s’agit bien du MH370. Je veux en finir avec ce mystère. Mais nous espérons encore que Puspanathan est toujours vivant…»

 

«Nous avons besoin de savoir ce qui s’est passé. S’il est confirmé qu’il s’agit d’une partie de l’avion, on pourra au moins passer à l’étape suivante, c’est-à-dire rendre hommage aux disparus», fait ressortir d’autres proches de la Malaisie et de la Chine (la plupart des passagers étaient chinois).