Il se dit «serein», n’ayant «rien à se reprocher». C’est ce qu’a déclaré Cheikh Khaled El Zant à sa sortie du Central Criminal Investigation Department (CCID), le jeudi 30 juillet. Il avait été convoqué aux Casernes centrales pour s’expliquer sur un rassemblement qui a eu lieu devant la mosquée Al-Aqsa, à Plaine-Verte, samedi dernier.

C’est aux alentours de 14 heures que Cheikh Khaled El Zant est arrivé au CCID en compagnie de son homme de loi, Me Deepak Rutnah. Il a pu regagner son domicile après quatre heures d’interrogatoire.

Commentant le fait que son permis de résidence n’a pas été renouvelé, Cheikh Khaled El Zant  explique qu’il a respecté toutes les procédures et n’est pas dans l’illégalité. «Certains ont voulu mener les choses de cette façon-là, cela les regarde. Ce n’est pas la fin du monde. Tant que je suis dans la légalité, il n’y a pas de problème.» Il  affirme que c’est avec beaucoup de regrets qu’il quitte Maurice. «Je pars avec chagrin car je vais quitter un pays que j’ai aimé et qui m’a aimé.»

Le Work Permit Committee avait décidé, le 21 mai dernier, de ne pas renouveler le permis de résidence et de travail de Cheikh Khaled El Zant. Des rumeurs selon lesquelles il tenait des propos blasphématoires avaient surgi. «Certains discours tenus par le maulana sont inacceptables. Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il doit partir dans l’intérêt du pays», avait indiqué le ministre du Logement et des Terres Showkutally Soodhun.