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Voile : Attaques de requins - Peu de raisons de s’alarmer

30 juillet 2015, 13:28

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Voile : Attaques de requins - Peu de raisons de s’alarmer
Depuis plusieurs années, les eaux du Sud-Ouest de la Réunion sont malheureusement réputées pour leur série d’attaques de requins. Des doutes et des interrogations planent autour de la sécurité des barreurs lors des épreuves de voile aux 9e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), qui se tiendront sur le plan d’eau du Port. Néanmoins, l’organisation réunionnaise reste confiante que la compétition se tiendra dans les meilleures conditions possibles.
 
Un avis que partage Michel Vadet, chef de délégation de la voile réunionnaise qui précise d’emblée que «les attaques de requins concernent beaucoup les surfeurs, les plongeurs et les personnels qui sont dans l’eau. On n’a cependant noté aucune attaque au niveau des dériveurs. Les attaques sur des coques en elles-mêmes, heureusement, il n’y en a pas eu sur l’île de la Réunion depuis des décennies. Donc, les précautions contre les requins doivent être prises sur les parties littorales, en dehors du lagon et proche de la côte.» 
 
Habitué à naviguer sur ces eaux depuis des années, Michel Vadet ne voit pas la compétition olympique, ainsi que les lasers, être affectés par la présence de requins puisque son équipe navigue depuis des années en baie du Port. La forte concentration de bateaux et de zodiacs (NdlR : bateau semi-rigide ou bateau pneumatique) serait l’une des raisons pour lesquelles les requins n’ont jamais mis en danger les barreurs.
 
«Ça peut affoler ou écarter les requins car nous n’avons jamais eu à les croiser ou à les voir en surface ou encore même à supporter des attaques de requins. Donc, aujourd’hui, le risque de requins pour les dériveurs n’est pas nul mais assez faible. En plein océan, comme là où on navigue, comment voulez-vous vous  protéger ? Il y a trop d’agitation en surface et les requins semblent très peureux. C’est l’impression que l’on a jusqu’à maintenant et j’espère ne pas me tromper», souhaite Michel Vadet. 
 
Pour la Réunion, l’objectif sera avant tout de «réussir l’organisation de cet événement» et cela implique, bien sûr, d’éviter qu’il y ait une première attaque de requin sur une épreuve de voile. Pour y parvenir, l’organisation réunionnaise travaille assidûment depuis plusieurs mois sur les régates. «Ça impose des comités, l’organisation des mouillages et des parcours. Sur la compétition, on espère qu’il y aura du vent et pas trop de houles. Aussi, que ce soit dans un bon état d’esprit sportif», conclut Michel Vadet.