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Renvoi du comité parlementaire de l’ICAC: «On ne peut pas renvoyer des choses urgentes», estime Shakeel Mohamed
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Renvoi du comité parlementaire de l’ICAC: «On ne peut pas renvoyer des choses urgentes», estime Shakeel Mohamed
«Je comprends que le directeur général de l’ICAC allait être absent, mais le comité aurait dû se réunir tout de même car il y a urgence. On ne peut pas renvoyer des choses urgentes.» Ainsi s’exprime Shakeel Mohamed, membre du comité parlementaire de la commission anticorruption, après avoir appris que finalement, cette instance ne se réunira pas cet après-midi.
Shakeel Mohamed avait été l’un des premiers à demander que le comité parlementaire de l’ICAC se réunisse après que l’affaire Sun Tan éclaboussant le Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, a éclaté. «Il y a des événements très graves qui se déroulent en ce moment dans les institutions notamment à l’ICAC et au bureau du DPP. Il est clair que la population a des questions», a-t-il fait ressortir.
Le président de cette instance, Manish Gobin, était alors venu de l’avant pour indiquer que celle-ci se réunira ce vendredi. Cependant, après les développements entourant cette affaire hier, la réunion a été annulée. Car le directeur de la commission anticorruption est occupé à finaliser son affidavit après celui juré par le DPP.
«La crédibilité de l’ICAC se tient à un brin de cheveu»
Or, cette décision ne fait pas l’unanimité chez les membres du comité parlementaire. Selon Shakeel Mohamed, le comité aurait dû se réunir pour «redonner la confiance à la population». «Il y va de la crédibilité de l’institution, et celle-ci se tient à un brin de cheveu», affirme-t-il. Pour ce dernier, le renvoi du comité donne l’impression qu’«on est en train de se sauver». Et «je ne suis pas d’accord avec cela», insiste Shakeel Mohamed.
Me Manish Gobin a, lui, indiqué que la réunion se tiendra finalement jeudi prochain. Il faut, affirme-t-il, «donner la priorité à la cour».
Pour Shakeel Mohamed, le comité aurait aussi dû se rencontrer pour discuter d’autres sujets tels que la démission de Shakila Jhungeer de l’ICAC qui a enfreint l'article 81 de la PoCA, qui concerne le devoir de la confidentialité. «Mais personne ne semble se soucier de cela», déplore-t-il.
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