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Vente des filiales de la BAI: journée décisive pour plus d’un millier d’employés

10 juillet 2015, 10:04

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Vente des filiales de la BAI: journée décisive pour plus d’un millier d’employés

Le sort de plus d’un millier d’employés de Courts et d’Apollo Bramwell devrait se décider ce vendredi 10 juillet. Le conseil d’administration de la Financial Services Commission (FSC) se réunit pour prendre note du rapport de Mushtaq Oosman et Rajeev Basgeet. Les négociations entre les administrateurs spéciaux et les soumissionnaires retenus pour le rachat de ces deux filiales du groupe BAI ont duré jusqu’à fort tard hier soir.

 

Un exercice qui se fait sous la supervision de l’équipe de Gérald Lincoln, de la firme d’experts-comptables Ernst & Young. Si la FSC en est satisfaite, elle fera les recommandations au ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance Roshi Bhadain. Ce dernier présentera, à son tour, le rapport au Conseil des ministres.

 

«La plupart des employés conserveront leur emploi»

 

Joint au téléphone hier soir, le ministre s’est voulu rassurant. «Dans n’importe quel cas de figure, la plupart des employés de Courts et d’Apollo qui se sont donnés corps et âme durant toutes ces années conserveront leur emploi», a-t-il confié.

 

Le maximum est aussi fait pour les 321 employés d’Iframac, poursuit Roshi Bhadain. Sauf que le processus s’annonce plus ardu. Avec le retrait de la franchise Mercedes, les négociations se succèdent pour que tout deal conclu ne soit pas au détriment des employés.

 

Selon le ministre, les  administrateurs spéciaux doivent s’assurer que les soumissionnaires intéressés à reprendre les activités des trois filiales de la BAI préserveront un maximum d’emplois.

 

Ceux impliqués dans les «mauvaises pratiques» ne seront pas épargnés

 

«Le financement injecté pour l’achat de ces compagnies est important. Mais la sauvegarde des emplois de ceux qui ne sont pas responsables de tout ce qui arrive est tout aussi importante», a soutenule ministre.

 

Par contre, les hauts cadres de la direction qui, selon le ministre, étaient d’une façon ou d’une autre impliqués dans les «mauvaises pratiques» au sein de ces compagnies, ne bénéficieront pas d’une telle considération. «Ils auront à répondre devant la justice», fait valoir Roshi Bhadain.

 

Interrogé hier soir, Mushtaq Oosman, l’un des deux administrateurs spéciaux nommés par la FSC, a été avare de commentaires. Il a simplement dit : «Nous faisons tout ce qui est possible pour préserver les emplois.»

 

Les employés «prêts à l’action»

 

Pour sa part, Ashok Subron, le représentant syndical des 321 employés d’Iframac a rencontré ces derniers hier pour leur faire un compte-rendu de sa réunion de la veille avec le ministre Bhadain. Pour le syndicaliste, les employés veillent à ce que les autorités respectent l’engagement pris à leur égard.

 

«Les employés sont vigilants, patients et suivent de près les manigances de part et d’autre. Ils se tiennent prêts à passer à l’action en cas de maldonne», prévientAshok Subron.