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MPCB: affidavit du CCID dans l’enquête sur des prêts toxiques

3 juillet 2015, 14:59

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MPCB: affidavit du CCID dans l’enquête sur des prêts toxiques

Y a-t-il eu maldonne dans l’octroi par la MPCB de prêts toxiques à plusieurs proches du PTr ? C’est ce que souhaite déterminer le Central Criminal Investigation Department (CCID). Un affidavit devrait être juré en Cour suprême, vendredi 3 juillet, pour avoir accès aux transactions consenties sous la direction de Rajiv Beeharry-Panray. L’équipe de l’assistant commissaire de police (ACP) Heman Jangi veut un ordre d’un juge en chambre pour vérifier certaines données.

 

L’objectif étant d’établir s’il y a eu maldonne autour de l’allocation de prêts toxiques de Rs 1,4 milliard à des proches du parti, plus particulièrement à l’ancien homme de confiance de Navin Ramgoolam, Rakesh Gooljaury. À la tête de plusieurs entreprises, dont Fashion Style, il a bénéficié à lui tout seul de prêts totalisant Rs 509 millions. À la veille des législatives de décembre, la MPCB a déboursé des prêts d’un même montant à d’autres personnes.

 

Rajiv Beeharry-Panray au centre d’un scandale financier ?

 

Suivant un audit mené par le cabinet Ernst & Young, le ministère des Finances a saisi le CCID en mai. Les prêts toxiques ont été placés sous tutelle d’une filiale de la Banque de développement spécialisée dans le recouvrement de dettes. L’Etat, de son côté, a injecté Rs 500 millions dans l’établissement afin qu’il puisse garder la tête hors de l’eau.

 

Compagnon de la cousine germaine du leader du PTr, Rajiv Beeharry-Panray a été parachuté dans le fauteuil de CEO de la MPCB au retour de Navin Ramgoolam au pouvoir en 2005. Actuellement sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire, il fait aussi l’objet d’une enquête pour blanchiment allégué. Il est soupçonné d’avoir aidé l’ex-chef du gouvernement à convertir des devises, notamment Rs 1,6 milliard transférées vers une banque de Singapour entre janvier 2006 et mars 2009.