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Patrick Maurel, CEO de Securiclean: «Nous ne demandons pas de faveurs mais que justice soit faite»

29 juin 2015, 07:03

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  Patrick Maurel, CEO de Securiclean: «Nous ne demandons pas de faveurs mais que justice soit faite»

«A chaque fois que nous devrions remporter un contrat, nous sommes lésés.» Patrick Maurel, CEO de Securiclean, voit rouge. Après qu’un nouvel appel d’offres de sa compagnie pour un contrat de nettoyage a été repoussé au profit de concurrents, il a décidé de passer à l’action. Il a, en effet, déposé une injonction en Cour suprême, la semaine dernière.

 

Expliquant les raisons de son geste lors d’une conférence de presse, lundi 29 juin, le CEO affirme que «Securiclean est lésée». Selon lui, la compagnie a, à plusieurs reprises, présenté des offres «plus avantageuses» que ses concurrents, mais ces derniers ont tout de même remporté les appels d’offres en question.

 

Vague de licenciements

 

«A chaque fois que cela se produit, nous faisons appel à l’Independent Review Panel, un organisme indépendant qui réexamine les tenders. A chaque fois, il nous donne raison. Mais le Tender Board passe outre», affirme Patrick Maurel. Il précise ne pas demander de «faveurs mais que justice soit faite».

 

Patrick Maurel précise que suite à la perte du contrat du district de Rivière-Noire, la compagnie a dû remercier «plus d’une centaine d’employés». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Securiclean connaît une telle vague de licenciements après la perte d’un contrat. En novembre 2014 par exemple, 70 employés avaient été mis à la porte. Ils avaient manifesté leur mécontentement au Jardin de la Compagnie.

 

Certains des employés de Securiclean ont fait part de leur désarroi face à la presse, lundi. «J’ai un loan à payer, les factures d’eau, d’électricité, ma fille n’a pas terminé ses études… Les conditions de travail sont bien, mais j’ai beaucoup de soucis avec ces histoires de contrat», a relaté l’une des employées.

 

«Si ça continue comme ça, on aura à fermer nos portes. Après avoir remboursé nos dettes, bien entendu», déplore Patrick Maurel.