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Drame de Belle-Rive: le gourou appelle ses adeptes à revenir au temple

22 juin 2015, 14:02

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Drame de Belle-Rive: le gourou appelle ses adeptes à revenir au temple

«Je lance un appel aux dévots : venez nous rejoindre, ne prêtez pas foi aux mauvaises interprétations !» C’est l’appel lancé par le gourou Devanand Mannick le lundi 22 juin. Depuis le drame qui s’est déroulé au Chinnamasta Maha Kali Sthann, le vendredi 12 juin, les adeptes qui avaient l’habitude de fréquenter ce lieu de culte n’y viennent plus.

 

Lors d’un point de presse à l’hôtel St-George, à Port-Louis, ce lundi, le gourou a laissé entendre que ce sont les articles l’accusant de sorcellerie qui en sont la cause. Il s’est vivement défendu de pratiquer les arts occultes, précisant qu’il n’a «jamais prescrit de l’urine de vache pour la purification» et qu’il n’a «jamais prodigué d’enseignements qui préparent à la mort».

 

Vertiges et palpitations

 

Devanand Mannick a également profité de l’occasion pour revenir en détail sur le déroulement de cette soirée. Selon lui, après une session de prières, le groupe présent avait entamé des chants et avait commencé à «faire des mouvements». Subitement, a-t-il soutenu, il a été pris de «vertiges» et de «palpitations».

 

Le gourou aurait alors ordonné aux disciples de se reposer en se couchant sur le sol. C’est à ce moment qu’il aurait perdu connaissance. Il se serait réveillé le lendemain, entre 10h30 et 11 heures, perclus de douleurs. Selon ses dires, c’est le mari de l’une des adeptes qui aurait découvert le groupe gisant par terre.

 

«Mo prop madam inn mor»

 

«Pa ti kone ki ti ena bann dimounn inn mor», a avancé Devanand Mannick. Ce n’est qu’une fois à l’hôpital qu’un médecin lui aurait appris que quatre personnes sont décédées lors de cette soirée. «Mo prop madam inn mor», a rappelé le gourou. 

 

Par ailleurs, il a répondu aux allégations relayées dans la presse selon lesquelles il n’aurait pas obtenu de permis de construire pour l’élévation de ce temple dédié à la déesse Kali. Il a expliqué que ce lieu de culte existe depuis une centaine d’années, mais qu’il  était laissé à l’abandon. Le gourou a alors demandé l’autorisation à l’agriculteur, propriétaire de la plantation de canne sur laquelle il se trouve s’il pouvait s’en occuper. Ce qui lui aurait été accordé, selon ses dires.