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Pravind Jugnauth dénonce «l’hypocrisie de Bérenger» sur la nomination de Gurib-Fakim

4 juin 2015, 22:16

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Pravind Jugnauth dénonce «l’hypocrisie de Bérenger» sur la nomination de Gurib-Fakim

Paul Bérenger n’a jamais personnellement dénigré Ameenah Gurib-Fakim durant la campagne électorale de l’alliance de l’Unité et de la Modernité. Son allié de l’époque, Navin Ramgoolam, ne s’est certes pas fait prier pour le faire, même s’il a tenté de se rattraper par la suite. Mais Pravind Jugnauth n’en a cure, et en politique tous les prétextes sont bons pour tirer sur son adversaire du jour.

 

Et le plus grand adversaire de l’alliance Lepep pour les élections municipales, du moins sur le papier, reste le MMM. Rien d’étonnant donc à ce que Pravind Jugnauth attribue plus ou moins cette «campagne de dénigrement contre Ameenah Gurib-Fakim» à Paul Bérenger, s’étonnant au passage que le leader de l’opposition ait retourné sa veste en encensant la nomination de la scientifique au plus haut poste de l’Etat. Un comportement qualifié d'«hypocrisie» par le patron du MSM. 

 

Le fait que le MMM et le PTr se soient alliés reste cependant, et indéniablement, un réservoir inépuisable de munitions contre les Mauves pour l’alliance Lepep. Car au sein d’une alliance, le moindre écart de la part d’une des parties éclabousse à n’en pas douter l’autre. Et les animateurs du meeting de ce soir ne sont pas fait prier pour puiser dans cette manne. 

 

Financement de la BAI ?

 

Le leader du MSM a ainsi souhaité savoir si le MMM a bénéficié de financements de la BAI lors de la dernière campagne électorale, «vu que Bérenger avait dénoncé un Ponzi Scheme en 2013». Il a lancé officiellement une requête en ce sens au patron des Mauves.

 

De son côté, Leela Devi-Dookhun s’est attaquée à Navin Ramgoolam, même si le PTr jouera aux abonnés absents lors de cette joute électorale. Elle s’est dite outrée par les propos de l’ancien Premier ministre contre Nandanee Soornack. Il avait affirmé que l’activiste travailliste réfugiée en Italie est «une de ses erreurs». C’est une «insulte envers la femme», s’est exclamée la députée orange.