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Bramer Asset Management : avis partagés sur les remboursements

30 mai 2015, 17:00

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Bramer Asset Management : avis partagés sur les remboursements
«Nous avons bien travaillé mon équipe et moi pour arriver jusque-là.» a déclaré ce vendredi 29 mai, un Roshi Bhadain qui se dit «ému» par la tournure des événements. En effet, le conseil des ministres a accepté de payer tous les détenteurs de la Bramer Asset Management comme pour ceux du Super Cash Back Gold.
 
Ainsi, ceux qui ont investi moins de Rs 500 000 auront leur argent dès le 31 juillet 2015. Alors que ceux qui ont investi plus de Rs 500 000 obtiendront un «debenture» de 20 pourcent payable chaque année à partir de juillet 2016.
 
Un peu plus tôt, le porte-parole du comité de soutien, Kailash Juddoo a demandé à l’assistance de prendre des actions et de se rendre au CCID. Et d’ajouter : «Nous avons le droit de savoir où se trouve notre argent et qui est le vrai responsable ! Donc, n’hésitez pas à aller à la police pour faire une déposition.» Si l’assemblée a répondu favorablement à mains levées, quelques personnes émettent par contre des réserves sur l’échéance des remboursements. 
 
Jean-Luc Yu, 59 ans, n’est pas d’accord. «Nous avons déjà payé nos taxes. On aurait dû je pense faire comme le SCBG et remplir un formulaire pour qu’on sache d’où viennent nos revenus. Si j’ai bien compris, ceux qui ont investi plus que Rs 500 000 auront leurs premières tranches l’année prochaine uniquement!» 
 
«J’ai pris un loan et j’ai des intérêts à payer dessus. Tout cet argent que j’ai investi, je ne le retrouverai pas. Je pense que le gouvernement aurait dû régler au cas par cas, comme pour SCBG», explique Yusuf Bhurton, 49 ans.
 
Ce n’est pas l’avis de madame Chamroo, 66 ans qui habite Port-Louis. Elle jubile et n’arrête pas de remercier le comité de soutien. Un couple vivant à Beau-Bassin abonde dans le même sens : «Nous avions investi dans un Bramser bond en octobre 2012. Nous sommes choqués d’entendre aujourd’hui que nos fonds ont été dilapidés. Nous accueillons favorablement la décision du gouvernement.»