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25 ans de prison pour le meurtre de sa femme

30 mai 2015, 11:53

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25 ans de prison pour le meurtre de sa femme

Il reprochait à son épouse Brigitte son penchant pour l’alcool et la cigarette. Et la réprimandait en la giflant. Je la frappais à chaque fois, mais elle continuait à boire et à fumer», a déclaré Jean Richard Vincent Georges dans sa déposition. Le 17 octobre 2010, dans un accès de colère, il lui a asséné des coups qui lui ont été fatals. Le charpentier a été condamné à 25 ans de servitude pénale pour le meurtre de son épouse dans un jugement rendu ce vendredi 29 mai.

 

 Cette affaire remonte au 17 octobre 2010, à Jaylall Lane, Quatre-Bornes. Jean Richard Vincent Georges raconte que ce jour-là Brigitte s’est rendue à la boutique du coin vers 6 heures du matin pour acheter des journaux, du pain, des dholl puri et des légumes. Après s’être réveillé vers 7 heures et avoir pris son petit-déjeuner, le charpentier se rend dans un club vers 10 h 30 pour jouer aux dominos. Là-bas, il consomme deux bouteilles de bière. 

 

À son retour, Jean Richard Vincent Georges constate que le déjeuner n’est pas encore prêt. En attendant le repas, il lit les journaux. Comme l’attente lui semble longue, il se dirige vers la cuisine et note que son épouse sent l’alcool. Hors de lui, il s’en prend à Brigitte. «Je l’ai frappée assez fort. J’ai remarqué qu’elle se tordait de douleur, a dit le charpentier dans sa déposition. Elle s’est assise sur le sol et ne pouvait pas bouger.» Il ajoute avoir saisi un marteau et frappé Brigitte aux genoux avec le manche. 

 

Le lendemain, Jean Richard Vincent Georges s’est rendu à son travail comme à son habitude. C’est son fils qui l’a informé, plus tard dans la journée, que son épouse avait été admise à l’hôpital. Celle-ci est décédée des suites de ses blessures. 

 

Dans son jugement, la juge Gaytree Jugessur-Manna a attiré l’attention sur l’ampleur que prend la violence envers les femmes dans la société. Face à cette situation, a-t-elle déclaré, la cour se doit d’être sévère en traitant de tels cas. Il faut dissuader les gens de commettre des délits semblables.