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Restauration des musées de Port-Louis et de Mahébourg : le Louvre appelé en renfort
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Restauration des musées de Port-Louis et de Mahébourg : le Louvre appelé en renfort
Les musées de Port-Louis et de Mahébourg seront-ils enfin sauvés de la décrépitude ? Il semblerait, selon une source haut placée du côté de l’État, que les autorités aient fait appel à rien moins que le musée du Louvre, pour les aider à mener à bien cette opération des plus délicates.
La rénovation de ces deux bâtiments datant de l’ère coloniale est en effet devenue urgente. On se souviendra que durant les inondations du 31 mars 2013, le rez-de-chaussée du Musée de Port-Louis avait fait les frais de la montée des eaux. Le musée de Mahébourg, édifice datant de la seconde moitié du dix-huitième siècle, a, lui aussi, grand besoin d’être remis au goût du jour, sa dernière rénovation datant de plus de quinze ans.
Si le prestigieux musée du Louvre de Paris a été sollicité, c’est pour son expertise en matière de restauration des musées. «Nous avons pris contact avec des responsables du Louvre. Le dossier est à l’étude et il est fort probable que l’État mauricien aille de l’avant.» Du coup, poursuit notre source, les deux musées devraient fermer leurs portes pendant la durée des travaux.
Des négociations sont déjà en cours, selon notre source, pour faire en sorte qu’une partie du montant total qui sera investi dans la réfection des deux musées soit décaissée le mois prochain.
«Maurice n’a pas beaucoup de bâtiments authentiques qui datent de l’ère coloniale. Il est impérieux de sauver ces musées. L’État a également identifié d’autres monuments qui doivent être restaurés»,laisse entendre un responsable au ministère des Arts et de la culture.
Cela fait quelques années déjà que le musée de Mahébourg et celui de Port-Louis sont dans un état de délabrement. Le premier, qui existe depuis 1760, était, avant de devenir un museum, un chateau appartenant à la famille de Robillard. Mais il s’est abîmé au fil du temps. Quant au musée de Port-Louis, il est certes de facture plus récente, datant de 1880, mais il doit aussi être restauré après avoir été sévèrement touché par les inondations d’il y a deux ans.
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