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[Vidéo] À Mont-Roches: «Bérenger devra s’expliquer sur les Airbus», dit Duval

21 mai 2015, 07:40

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[Vidéo] À Mont-Roches: «Bérenger devra s’expliquer sur les Airbus», dit Duval
Une réunion nocturne de l’alliance Lepep a vite pris des allures de meeting à Mont-Roches hier, mercredi 20 mai. Alors que la ville de Beau-Bassin–Rose-Hill est réputée pour être un bastion mauve, c’est devant une assistance de presque 400 personnes que les membres de l’alliance Lepep ont présenté leurs 24 candidats pour les six wards.

«Il faut qu’une même équipe gère le gouvernement et les villes»

Au cours de leurs discours, les différents intervenants semblaient avoir accordé leurs violons. «Il faut aller voter» revenait tel un leitmotiv. «Il ne faut pas s’abstenir», a déclaré d’emblée Xavier-Luc Duval. Le ministre du Tourisme a souligné qu’il fallait tenir des élections municipales car «tout est bloqué dans les villes. Le gouvernement est géré par une équipe alors que les villes sont gérées par une autre. Il faut qu’une même équipe gère les deux afin qu’il n’y ait pas de conflit».
 

Nouveau clip Viré Mam

«Le MMM essaie de refaire surface après avoir perdu la face lors des élections générales l’année dernière», a-t-il lancé avant de concentrer ses critiques sur le leader des mauves. «Paul Bérenger ne doit pas blâmer Navin Ramgoolam car, dit Xavier-Luc Duval, il n’était pas le leader de l’opposition mais l’homme de Ramgoolam.» Il a également indiqué que Paul Bérenger devra s’expliquer sur l’achat d’Airbus car, selon lui, le leader des mauves était au courant de ce deal qui avait été conclu une semaine avant les élections. Il a également annoncé la sortie prochaine d’un nouveau clip Viré Mam.
 
Si le ministre du Tourisme a été accueilli en fanfare, le leader du MSM n’a, lui, pas bénéficié de roulement de tambours. Prenant la parole, Pravind Jugnauth a rappelé que les élections n’étaient pas gagnées d’avance. Le ministre des Technologies a ensuite affirmé avoir prévenu Bérenger en ce qu’il s’agit de Navin Ramgoolam, de Nandanee Soornack, et de Mauritius Duty Free Paradise à l’époque du Remake. «Je lui avais même apporté des preuves. Mais il n’a posé aucune question au Parlement.» Concernant l’ex-Premier ministre, Pravind Jugnauth a déclaré que «le peuple doit le juger».