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Transaction foncière: une trentaine de clients crient à l’escroquerie à Petit-Verger

16 mai 2015, 13:40

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Transaction foncière: une trentaine de clients crient à l’escroquerie à Petit-Verger

Un présumé courtier en transaction foncière est dans le collimateur du Central Criminal Investigation Department (CCID). Il est soupçonné d’avoir escroqué une trentaine de personnes qui voulaient faire l’acquisition d’un terrain dans un morcellement à Petit-Verger, Pointe-aux-Sables.

 

Toute cette affaire a éclaté lorsqu’un groupe de personnes se disant victimes d’escroquerie a accosté Patrice Armance, député de la circonscription n°1 (Grande-Rivière-Nord-Ouest–Port-Louis Ouest) pour lui faire part de leur problème. Le député devait, à son tour, alerter le conseil légal du ministère du Logement et des terres de cette affaire. Les présumées victimes ont par la suite été entendues par la Land Fraud Squad.

 

Un courtier inconnu au bataillon

 

Dans le sillage de cette enquête, un des membres de la société foncière Soobrah frères, Dhaneshwar Soobrah, a été convoqué à titre de témoin au CCID durant la journée du jeudi 14 mars pour donner des explications sur ce cas d’escroquerie alléguée. La société Soobrah frères a été fondée pour s’occuper du développement du morcellement à Petit-Verger, Pointe-aux-Sables.

 

Dhaneshwar Soobrah a affirmé avoir été contacté par une personne qui voulait des explications concernant les retards accumulés dans la gestion de son dossier pour l’achat d’un terrain du morcellement. Le client, un audit supervisor de Rose-Hill âgé de 30 ans, a expliqué qu’il aurait eu affaire à un courtier pour acheter le terrain.

 

Trois ans d’attente

 

Il aurait effectué en trois occasions des paiements dans un bureau à Port-Louis, payant au total Rs 150 000. Le courtier lui aurait donné des reçus attestant des paiements effectués. Le premier versement a été réalisé en 2011.

 

Alors que l’attente pour obtenir les documents relatifs à l’achat s’étirait en longueur, le courtier aurait fait comprendre au Rose-Hillien que c’était parce que les promoteurs attendaient toujours le permis de morcellement. Cela aurait duré trois ans. Finalement, en 2014, aux dires du client, le courtier lui aurait expliqué que des arrangements étaient en cours pour qu’il obtienne les documents nécessaires pour son prêt bancaire. Des documents que le client attend toujours, d’après son témoignage.

 

Le pot-aux-roses

 

Las de l’attente, il a pris contact directement avec la société Soobrah frères en février. C’est là qu’il a découvert qu’aucun paiement n’a été effectué en son nom pour le terrain.

 

Un superviseur de cité Vallijee âgé de 51 ans, soutient, lui, avoir effectué un paiement total de Rs 457 000 au courtier. Il serait toujours dans l’attente des documents pour le terrain qu’il voulait acheter.