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Tyack: elle repousse ses avances, son beau-père la poignarde

16 mai 2015, 21:00

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Tyack: elle repousse ses avances, son beau-père la poignarde
Blessée à l’abdomen, une quadragénaire a atterri à l’hôpital Jawahalal Nehru à Rose-Belle, mercredi soir. Elle aurait été poignardée par son beau-père. Selon des voisins, l’homme, âgé de 82 ans, aurait tenté d’avoir des relations sexuelles avec elle. Cette dernière aurait refusé, raison pour laquelle le vieil homme l’aurait agressée. Toutefois, les proches de la victime réfutent ces allégations.
 
Le suspect, un habitant de Tyack, aurait assené un coup de couteau à sa bru, faisant une entaille de plus de 15 cm. Arrêté par la police de Rivière-des-Anguilles, il a été remis en liberté. Quant à sa victime, elle se remet lentement de ses blessures.

«De nature colérique»

Anil (prénom modifié) habite seul depuis le décès de son épouse, survenu il y a quelques années. Son fils et sa bru, ainsi que les trois enfants du couple, vivent à l’étage. Embrouillées à cause d’une histoire d’héritage, les deux parties se disputeraient souvent. «Le vieillard cherche souvent des noises au couple. Il est de nature colérique», confie un voisin. «La dernière fois qu’il est monté chez son fils, il a fini par briser des vitres et il s’est blessé», raconte un proche de la famille.
 
Le jour du drame, la victime rentrait du supermarché où elle était allée faire les courses. Elle a emprunté le passage menant à son domicile. Arrivée à hauteur de l’entrée de la maison de son beau-père, ce dernier aurait surgi devant elle, lui barrant le passage. «Une dispute a éclaté. Anil s’est mis à injurier sa bru avant de se jeter sur elle pour la tabasser. Cette dernière a esquivé et c’est là que le vieillard a sorti un couteau de cuisine de sa poche», raconte un témoin. Furieux, il aurait poignardé la victime.
 
«Ses actes laissent croire que le vieillard avait prémédité son coup. Il croyait qu’il n’y avait personne au domicile de son fils», indique notre interlocuteur. Or, son petit-fils, qui a entendu les cris et les pleurs de sa mère de l’extérieur, s’est précipité pour lui porter secours. Mais le mal était déjà fait.