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Les colporteurs de plage soulagés de ne plus avoir à présenter de certificat de moralité
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Les colporteurs de plage soulagés de ne plus avoir à présenter de certificat de moralité
«Cette mesure était discriminatoire !» Joomed Aubeeluck, président de la Beach Hawkers Federation, ne cache pas sa joie à la suite de la décision du gouvernement de ne plus obliger les colporteurs de plage à présenter un certificat de moralité. Depuis 2006, ces derniers devaient en effet présenter un tel document pour le renouvellement de leur patente. Les autorités ayant décidé de les enregistrer comme PME, ils n’auront désormais plus à le faire.
«Quand on avait un peu de retard ou quand on avait des démêlés avec la justice, on n’avait pas de travail. Ce qui par conséquent nous causait beaucoup de problèmes», a expliqué Joomed Aubeeluck lors d’une conférence de presse à Port-Louis, ce lundi 11 mai. Le président a d’ailleurs invité tous les colporteurs, qui sont environ 500, à s’enregistrer pour obtenir le titre de PME.
Coins de plage et horaires de travail
Mais tout n’est pas toujours rose dans le monde des colporteurs, à écouter Joomed Aubeeluck. Celui-ci a en effet vivement critiqué les nouveaux projets du ministère du Tourisme concernant les Beach Hawkers. Ces derniers devraient en effet se voir attribuer des coins de plage pour travailler, ce qui ne les satisfait guère.
«C’est inadmissible que l’on nous impose cela sans nous consulter. Et ils comptent nous imposer des horaires de travail», a fustigé le président de la fédération. Celle-ci sollicite une rencontre au plus vite avec le ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, et avec la Tourism Authority.
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